On nous dit une chose et on
perçoit son contraire quelques temps plus tard
Le mensonge semble s’être
incarné en des milliers d’avatars
Autant d’humains influents qui
disent des choses selon leurs intérêts
Et tu as intérêt à savoir à qui
tu causes pour savoir s’il dit un peu vrai
Dans le mensonge l’humain
excelle car il est sans scrupule
Et certains ne reculent que
quand on les accule
Entre Barabbas et le christ ils
ont choisi, on en déduit ce qui leur plait !
Oui c’est le triste monde dans
lequel nous vivons
Où l’on nous parle de guerres
propres et de frappes chirurgicales
Les mêmes qui nous parlent
pourtant de victimes collatérales
Si tu as un peu jugeote tu
arrives rapidement aux bonnes conclusions
Surtout quand tu as des
allusions, des collusions tu comprends que tu es pris dans une illusion
Et que même parmi les rebelles
il y a des Néo, des Cypher, des Morpheus
Des idiots utiles, des opposants
sous contrôle et des pantins de ceux qui en veulent toujours plus
Si tu n’avais qu’une petite
idée de comment je vois le monde
Et dans mon esprit comment je sens
que la colère de Dieu gronde
Que faire dans un monde pareil ?
A vrai dire j’essaie de suivre ma conscience
Même si c’est une démarche aux
effets limités et de ça j’en ai pleinement conscience
Où est la vérité ? Dans un monde où mentir est une seconde nature
Où est la vérité ? Dans un monde
dirigé par les pires raclures
Où est la vérité ? Quand même les
rebelles sont des imposteurs
Où est la vérité ? Comme
dit X-files sans doute ailleurs
On dit que j’offense quand j’exprime
la plus grande méfiance face à l’humain et son bon sens
Certains ne disent jamais ce qu’ils
pensent mais ce que l’on veut qu’ils disent
De bons marqueteurs qui savent
comment dans les esprits matérialiser la terre promise
Car ils ont compris qu’en vérité
la vérité beaucoup d’entre nous la méprise !
Et usent et abusent de la
matière grise jusqu’à ce que soit la démence qu’ils frisent
Quoiqu’on en dise nous sommes
de gros gamins aux 1001 caprices
On construit un grand édifice
qui s’écroule tant la merde s’écoule par ses orifices
Sabote ses bases et le fait s’effondrer
comme les 3 tours du World Trade center
Certains rêvent d’un jour sur
Mars faire des bonds aussi hauts que ceux de John Carter
Fictions et réalité fusionnent
et les déments sont surexcités !
Nous sommes des enfants du délire
et du mensonge pas la peine de le nier
La vérité et la bonté il y a
longtemps que nous l’avons renié
Nous leur avons dénié le droit
de guider sereinement notre destinée
Alors les avatars du mensonge l’ont
compris et habilement s’adaptent
Ils se faufilent partout et savent
parfaitement ce qui nous épate
Partant de là ils savent
comment nous appâter pour après nous mettre la pâtée
Où est la vérité ? Pour
moi elle s’est écartée du chemin terrestre de l’humanité
Et nous ne la reverrons sans
doute que quand nous serons sous la divine clarté
Où est la vérité ? Dans un monde où mentir est une seconde nature
Où est la vérité ? Dans un monde dirigé par les pires raclures
Où est la vérité ? Quand même les rebelles sont des imposteurs
Où est la vérité ? Comme dit X-files sans doute ailleurs
Pris dans un piège pour l’esprit,
pris dans la toile d’une sordide araignée
Qui étend sa toile sur le net
et qui se prépare pour la saignée
Dans une mer d’atroces abominations
nous ne cessons de baigner
Et pire à cela tant d’âmes, de cœurs
et d’esprit se sont résigné
Certains me demandent vers où
aller, je ne suis point là pour vous guider
J’ai fait mon choix, je l’assume
à vous de faire de même
Je me méfie de ceux qui ne
disent qu’avec leur bouche qu’ils m’aiment
Aimer ça se montre dans les
actes, les faits et les gestes
Mais la langue est un muscle
sans os, paroles mesquines
Mais pour qui la comprend
réflexion fine avec laquelle une sinistre fresque se dessine
L’humain espérant cueillir des
roses finit par se taper des épines
Et les politiciens officiels ou
officieux c’est souvent choisir entre le choléra et la peste
Le matin je me tourne vers l’est
et je suis la lumière qui apaise mon âme jusqu’à la fin
J’ai parlé en vain de ce en quoi
je crois, dans l’humain je ne perçois plus le bien
Je comprends pourquoi la vie
sur terre ressemble à un sinistre jour sans fin
Pour tant d’humains trop de
jours sans pain ! A quand un jour sans faim ?
Sans doute le jour où certains
arrêteront de rêver de tour de Babel
Et d’être les seuls à entrer
dans un pays où coulent le lait et le miel
Je marche dans la vallée où plane
l’ombre de la mort et si je ne crains point le malin
C’est parce que j’ai accepté
mon sort et j’ai foi au divin maître du destin
Mon espoir est donc placé à
dessein et ceci est pour moi le mot de la fin
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