Sommes-nous au bout du chemin
donc ces preuves d’un sombre destin
D’un sombre festin où nos
chances d’y participer sont vaines
Vaines promesses de politiciens
malheureusement encore trop d’idiots utiles
Futiles comme les croyances d’humain
voulant à tout prix s’élever au-dessus de leur condition
Les conditions sont réunies
pour le crash final et on ne l’aura pas volé
Volés, violés et abusés par les
mêmes, les gens continuent de leur faire confiance
Cons se fiant sans le moindre
recul au plus beau menteur, fin orateur
Grand dans le ratage mais pas
dans le piratage ni quand avec ses proches il doit faire le partage
De ce qui sous des apparences
de respectabilité ressemblent au fruit d’un sale braquage
N’est-ce pas Fillon ? La
discipline c’est pour nous car pour eux nous sommes des « sans dent »
Ils mangent avec une avidité
incroyable à croire qu’ils ont plus d’une rangée de dents
Comme des requins qui ne
laissent même plus les miettes pour les pauvres
Pauvres de nous ils ont gagnés
la bataille des esprits donc la paix n’est qu’un lointain souvenir
Pas besoin d’être vraiment
futés pour anticiper ce qui va survenir
Des armées sont sur les dents
en Syrie, en Ukraine et en mer de chine
Car certains s’échinent à
vouloir constamment tourner le même film
Celui où ils sont gagnants à la
fin même si dans les faits ce sont d’horribles perdants
Que ce soit au Vietnam ou en
Iraq, évidemment pour d’obscures raisons ils aiment faire couler le sang
Les croyants diront que c’est
pour contenter les horribles démons à qui ils ont livré leurs âmes
Pour gloire et fortune, de
vrais ânes dont la vie finit parfois en épouvantables drames
Souffriront-ils dans l’autre
monde comme ils auront fait souffrir tant de gens dans celui-ci ?
Croyances des croyants dans un monde imparfait où finalement nous
sommes constamment en sursis
La mort approche et je la sens
chaque jour rôder autour de moi
Mais en vérité pas de quoi
vraiment me mettre en émoi
Moi en quête de vérité
peut-être l’aurais-je quand je serais dans l’autre monde
J’y crois et pour mille raisons
ma conscience me gronde
M’inonde d’images des sales
erreurs que j’ai faites dans une vie qui ne transpire pas la sainteté
Beaucoup de regrets, de remises
en question mais dans ce monde je n’aurais jamais la paix
Le bout du chemin est proche je
le sens et le son de la dernière trompette je l’entends
Alors je me détends et je dis à
la grand faucheuse, chère compagne je t’attends
Attends juste que j’ai le temps
de demander pardon à ce qui j’ai fait du tort
Car j’aimerais que personne ne
m’en veuille une fois que je serai mort
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