J’en arrive parfois dans ce
monde à être dégoûté du genre humain
Ce genre qui refuse de voir à
quel point le « système » est malsain
A l’esprit trop craintif pour y
voir clair
Et qui ainsi se laisse séduire
par des dirigeants pervers
Ils ont peur de celui qui leur
semble totalement étranger
Et donc ne voient plus à quel
point il peut être proche le danger
Venant de ces gens propres sur
eux pour lesquels ils se pressent de voter
Et le monde devient à l’image
de cette imbécilité
Qui consiste à faire toujours
la même chose en espérant mieux
Je ne vois donc pas le monde
aller mieux même quand je serai très vieux
Et très vieux je le serais si
je survis dans plusieurs décennies
Pour de dire à quel point je n’attends
rien de positif des amoureux de l’infamie
Et les incendies aux USA ne
sont que le reflet de nos esprits
Qui détruit tout y compris son
propre cadre de vie
Aimer mon prochain ? J’ai
beau essayé je n’y arrive plus
Jusqu’à me demander ce qui chez
certaines personnes m’a plu
Ecœuré pour ne pas dire plus je
prie Dieu de m’éclairer
De me donner la force de
supporter cet être qui n’a aucune pitié
Je me dis que les choses sont
pliées et que mes rêves il faut les oublier
Quand je rêvais d’avoir au
moins cinq enfants dans un monde où l’on pouvait espérer
J’ai tellement espéré que je
suis à présent devenu un désespéré
Pire que Banderas dans ce film
où il était un mariachi
Les gens ne voient pas dans les
actes et paroles d’Hillary cette folie
Meurtrière qui a réduit presqu’à
néant l’Iraq, la Syrie et la Libye
Ils en redemandent et tu veux
que j’aime ce genre de déments ?
Qui se prosternent devant des
démons et pleurent à cause du retour du boomerang
Aléa jacta es et par j’espère
que chaque jour sera le dernier par moment
Je n’espère plus trouver un
équilibre ici-bas entre le Yin et le Yang
J’aurais été prêt à aller
chercher la sagesse sur le mont Wu-Tang
Mais je suis exsangue et je n’ai
plus la force d’espérer changer les choses
Si le dégoût est une drogue
alors j’ai déjà fait l’overdose
Et plutôt que de risquer un AVC
je préfère me projeter dans le monde d’après
Le seul endroit en vérité où
mon esprit torturé espère trouver un peu d'amour vrai et de paix
Le cyberécoeuré
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