Je ne suis qu’un fils
d’humain
Un de ceux qui pensent que
décidément demain est loin
J’aurais aimé comme
certains avoir le cœur d’un brave
Pour braver la folie de
ceux qui nous voient comme des esclaves
Mais je ne suis comme ce
William jadis en Ecosse
Qui s’est battu avec force
et conviction contre ceux qui voyaient son peuple dans la fosse
La fosse aux hyènes est
pleine de cadavres de gens courageux
Car c’est le règne des
odieux, des mafieux et des faux adorateurs de Dieu
Qui prétendent vous offrir
mieux mais il n’y a que les niais pour les croire
Moi je suis comme Thomas
j’ai besoin de voir pour croire
Position dérangeante dans
un monde où tant sont mentalement des gamins
Et ont donc besoin
d’adultes pour leur tenir la main
Que ces
« adultes » mentent et les fourvoient n’entament point leur entrain
Le monde est en train de
sombrer et certains sont là à danser dans les rues de Paris
Tu aurais gagné le pari si
tu avais tenu compte de certaines prophéties
Moi ma foi n’est même pas aussi
haute que trois pommes
Et je me fais donc invectiver par certains prétendus adorateurs du fils de l'homme
A l’école j’étais
mentalement ailleurs, tel un Sawyer qui répond au prénom de Tom
Je n’ai jamais cru en ce
monde-là même s’il est vrai que j’ai eu pas mal d’illusions
J’y fais souvent allusion
quand j’essaie de justifier mes décisions
Je ne suis qu’un fils
d’humain avec ses forces et ses faiblesses
Qui a au moins le talent
pour écrire dans ses moments de détresse
Mon esprit stresse car
dans ce monde trop de choses l’agressent
Ce en quoi je crois ?
En l’amour, la compassion, encore un rêveur qui s’ignore
Je me pose des questions
sur le jour où la vie n’habitera plus mon corps
Ça arrive de toute façon
et se morfondre n’a jamais été mon fort
Moi j’aime la joie, j’aime
la vie et je profite du temps qu’il me reste
Mon état d’esprit dans mes
actes et paroles se manifeste
Certains ont du mal à me
cerner car mes propos seraient difficiles à discerner
D’autres aimeraient bien
me voir interné
Bof je vis ma vie,
m’étonne de voir qu’autant de gens m’envient
Preuve que trop de gens
souffrent et donc je me pose des questions sur le sens de la vie
Philosophe dans l’âme,
sociologue dans l’attitude, pécheur dans les habitudes
Mon esprit même sans
drogue atteint les plus hautes altitudes
Les yeux rivés vers le
ciel à se demander ce qui s’y trouve
Et beaucoup sont perplexes
à chaque fois que je l’ouvre
Plus que certains quand
ils cogitent sur le sens de la Pyramide du Louvre
Je me serai bien vu dans
la jungle élevé par une louve
J’aime ma mère et ne vas
pas t’imaginer que j’en voudrais une autre
Je ne fais que laisser
vagabonder mon esprit et rien d’autre
Il est peut-être temps que
ce texte se termine
Il est tard et je sens
déjà mon corps qu’il fulmine
Car le matin il sera
fatigué et sûr que s’il le pouvait il me ferait la peau
Pour chaque chose de bon
dans sa vie il faut remercier le Très Haut
Mais moi je me sens
souvent comme ingrat
M’enfin, ce texte ne sert
pas à parler de ça
Rendez-vous une autre fois
Où je parlerai encore
d’une autre voix
Car nombreuses sont les
voies par lesquelles je m’exprime
Et peut-être qu’un jour on
m’accusera des pires crimes
Car arrive le jour où l’on
confondra les Snowden et les Ben Laden
Oui penser à ce monde
parfois me fait de la peine !
Adieu ou au revoir car ça
pourrait être la dernière fois que l’on se voit
Mais tout ceci est sans
doute décidé dans un monde que point l’on ne voit
En attendant chacun d’une
manière ou d’une autre doit porter sa croix
Et c’est une vérité sur
laquelle on ne pourra jamais mettre une croix.
Fils d'homme
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