mercredi 18 juillet 2018

Juste un humain



Je ne suis qu’un fils d’humain
Un de ceux qui pensent que décidément demain est loin
J’aurais aimé comme certains avoir le cœur d’un brave
Pour braver la folie de ceux qui nous voient comme des esclaves
Mais je ne suis comme ce William jadis en Ecosse
Qui s’est battu avec force et conviction contre ceux qui voyaient son peuple dans la fosse
La fosse aux hyènes est pleine de cadavres de gens courageux
Car c’est le règne des odieux, des mafieux et des faux adorateurs de Dieu
Qui prétendent vous offrir mieux mais il n’y a que les niais pour les croire
Moi je suis comme Thomas j’ai besoin de voir pour croire
Position dérangeante dans un monde où tant sont mentalement des gamins
Et ont donc besoin d’adultes pour leur tenir la main
Que ces « adultes » mentent et les fourvoient n’entament point leur entrain
Le monde est en train de sombrer et certains sont là à danser dans les rues de Paris
Tu aurais gagné le pari si tu avais tenu compte de certaines prophéties
Moi ma foi n’est même pas aussi haute que trois pommes
Et je me fais donc invectiver par certains prétendus adorateurs du fils de l'homme 
A l’école j’étais mentalement ailleurs, tel un Sawyer qui répond au prénom de Tom
Je n’ai jamais cru en ce monde-là même s’il est vrai que j’ai eu pas mal d’illusions
J’y fais souvent allusion quand j’essaie de justifier mes décisions
Je ne suis qu’un fils d’humain avec ses forces et ses faiblesses
Qui a au moins le talent pour écrire dans ses moments de détresse
Mon esprit stresse car dans ce monde trop de choses l’agressent  
Ce en quoi je crois ? En l’amour, la compassion, encore un rêveur qui s’ignore
Je me pose des questions sur le jour où la vie n’habitera plus mon corps
Ça arrive de toute façon et se morfondre n’a jamais été mon fort
Moi j’aime la joie, j’aime la vie et je profite du temps qu’il me reste
Mon état d’esprit dans mes actes et paroles se manifeste
Certains ont du mal à me cerner car mes propos seraient difficiles à discerner
D’autres aimeraient bien me voir interné
Bof je vis ma vie, m’étonne de voir qu’autant de gens m’envient
Preuve que trop de gens souffrent et donc je me pose des questions sur le sens de la vie
Philosophe dans l’âme, sociologue dans l’attitude, pécheur dans les habitudes
Mon esprit même sans drogue atteint les plus hautes altitudes
Les yeux rivés vers le ciel à se demander ce qui s’y trouve
Et beaucoup sont perplexes à chaque fois que je l’ouvre
Plus que certains quand ils cogitent sur le sens de la Pyramide du Louvre
Je me serai bien vu dans la jungle élevé par une louve
J’aime ma mère et ne vas pas t’imaginer que j’en voudrais une autre
Je ne fais que laisser vagabonder mon esprit et rien d’autre
Il est peut-être temps que ce texte se termine
Il est tard et je sens déjà mon corps qu’il fulmine
Car le matin il sera fatigué et sûr que s’il le pouvait il me ferait la peau
Pour chaque chose de bon dans sa vie il faut remercier le Très Haut
Mais moi je me sens souvent comme ingrat
M’enfin, ce texte ne sert pas à parler de ça
Rendez-vous une autre fois
Où je parlerai encore d’une autre voix
Car nombreuses sont les voies par lesquelles je m’exprime
Et peut-être qu’un jour on m’accusera des pires crimes
Car arrive le jour où l’on confondra les Snowden et les Ben Laden
Oui penser à ce monde parfois me fait de la peine !
Adieu ou au revoir car ça pourrait être la dernière fois que l’on se voit
Mais tout ceci est sans doute décidé dans un monde que point l’on ne voit
En attendant chacun d’une manière ou d’une autre doit porter sa croix
Et c’est une vérité sur laquelle on ne pourra jamais mettre une croix.

Fils d'homme










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