mardi 11 septembre 2018

Sur le chemin de la paix




La paix combien d’entre nous la recherchent ?
Et combien la trouvent ? Ont-ils la paix ceux qui croient en Daesh ?
Cette abomination si atroce qu’elle semble sortie tout droit d’un film de Hollywood
Certains pour mériter le paradis de leurs fantasmes font les actes les plus inhumains
Comment trouver la paix quand on ne sait pas qui on est
On sait comment on naît et comment on est quand on nous dit de « reposer en paix »
Evidemment il est clair que nous sommes de passage sur terre
Et que certains croient qu’après il y a le paradis et l’enfer
Le paradis, le fantasme absolu, pour certains un havre de paix pour d’autres un bordel
Que de croyances différentes pour se représenter le royaume du ciel
Peut-il en être autrement quand on a un esprit aussi créatif ?
Donc parfois sainement imaginatif ou souvent violemment craintif
Peur de ceci, peur de cela, peur de notre sort dans l’au-delà
Pour cela nous suivons des chemins qui conduisent à des catas
Entre autres délires des interpréteurs du Coran ou de la Torah  
La mort est inéluctable donc en avoir peur est une folie
De cette folie naît d’intenses et furieuses envies de rester en vie
Ceux qui en n’ont les moyens seraient prêts à sacrifier des bébés pour cette utopie
Ils sont aussi motivés que de respirer un homme jeté à l’eau et qui ne sait pas nager
« Que celui qui n’a jamais traversé ne se moque pas de celui qui s’est noyé »
Proverbe africain qui dit clairement et explicitement de ne pas juger
Peut-être que quand la mort se présentera à ma porte je ferais tout pour lui échapper
Quitte à tuer et à d’odieuses idées ou malsaines entités me prostituer
Pour le moment je suis relativement jeune et bien portant donc je peux me la péter
Mais serais-je aussi serein dans les cas de figure présentés par Alanis dans « That I will be good » ?
La nature a horreur du vide pour le penseur sensé c’est plus que certain
Il faut un équilibre dans tous les cas et cela est compréhensible
Doit-on parler de l’utilité de la nuit et du jour dans ce monde visible
Donc prévisible et sans parler de toute cette réalité qui de par nos facultés limités nous est invisible  
Et la paix vient sans doute quand on trouve son équilibre
J’ai toujours rêvé d’un monde sans frontière, sans limite où je serai totalement libre
Il me semble clair que ce n’est dans le monde où nous sommes
Mais la destruction programmée semble être causée par la folie de l’homme
Mais l’humain d’où vient-il ? De quoi est-il capable ? De quoi est-il coupable ?
Pourquoi s’acharne-t-il à faire le jeu de celui que l’on nomme le diable ?
Les livres sacrés sont là et donnent leurs versions des choses
Tu me connais suffisamment et mon esprit n’aime point qu’on lui dise que la voie est close
Sinon comme Aragorn et ses compagnons je m’aventurerais même en terrain inconnu
La pensée m’y entraîne de toute façon car je suis dans une quête continue
Et dans mon esprit tellement d’envies, d’ambitions contenues
Heureusement que j’ai la plume pour efficacement m’exprimer
Sinon il me semble évident que j’aurais fini par exploser
J’ai tant de choses dire, tant de choses que j’aimerais expérimenter
Tant de choses que j’aimerais voir et comprendre que ça pourrait me faire disjoncter
Mais l’être de raison que je sais être parvient toujours à me canaliser
Mais si je suis un jour riche qui sait par quoi je pourrais être tenté
Ce monde je ne l’ai ni créé, ni inventé mais sa configuration actuelle ne peut me satisfaire
Et j’aimerais voir plus une fois que ce corps de chair sera six pieds sous terre
On verra bien car ça arrive et dit-on il faut avoir la foi
Je l’ai d’une certaine manière et j’ai accepté mon chemin de croix
Je trouve une paix relative en lâchant mes pensées sur des bouts de papier
Faute de mieux et il en sera sans doute ainsi jusqu’à ce que la faucheuse vienne m’emporter

Le sombre penseur



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