La parole

La sagesse de Dieu apparaît folie pour l’homme

L’homme ramène Dieu à un fantasme issu de ses traditions

Traduction erronée des saints écrits qui amène trop de contradictions

Les choses sont simples, mais tu filtres les paroles du fils de l’homme

Il n’est pas venu abolir les lois mais les accomplir

Les compléter va savoir, je sais qui pourrait le dire

Dieu, ses fils par l'esprit, il n’y a qu’eux qui ne vont pas périr

Non, tout le monde n’ira pas au paradis

Surtout pas ceux de ces parades où l’on confond homme et femmes

Tu sais ce que je pense des couples hommes – hommes ou femmes – femmes

Ce n’est pas naturel, qu’est ce que tu racontes

A force d’inventer des contes de fée on s’aventure loin du compte

Ils vont encore me traiter de raciste, de sexiste ou de populiste

Ignore la vérité et les conséquences en seront tristes

Pour tes filles, tes fils, pour le reste tu connais la liste

Il faut lire entre les lignes et non pas ignorer ce qu’on ne comprend pas

Que les bâtards, Dieu ne les accepte pas

Le contrat a été signé et l’homme a voulu le résigner

Les conséquences tu les vois tous les jours à la télé

Crois-tu qu’ils sont à Dieu tous ces tueurs en série

Ces filles qui niquent juste pour le plaisir

Le désir, le plaisir, les loisirs ça rime avec le pire

Et eux et le Père crois moi ça ne fait pas la paire

Dieu est amour mais il est aussi furie

Le déluge n’a pas été envoyé comme un caprice des dieux

Apprend que notre monde ne mérite pas mieux

Les Bene Ha Elohim reviennent déguisés en êtres merveilleux

Des propos mielleux, des cadeaux pour séduire les orgueilleux

Humble tu te dis mais tu rêves d’être un dieu

Tu ne retiens que ce qui t’arranges et tu te dis juste

Perturbé, torturé, tel est le sommeil juste

Ne le confonds surtout pas avec le « sommeil du juste »

Aimer ce monde ? Peut être pour ce qu’il aurait pu être

Trop de paraître même là on voit les couleurs du fond de l’être

Humains de nom, mais quand ils diront non au démon, ce n’est pas pour demain

Oui frères humains, nous avons un problème

Car j’entends trop peu de gens dire et penser : « je t’aime »

Je m’attache à la loi, base de ma foi

Je m’attaque à leurs lois, basses et de mauvaise foi

Les filles que j’ai voulues aimer ont été trop de fois les mauvaises

Pas la peine de s’attacher à ces filles qui un jour ou l’autre filent à l’anglaise

Rien n’arrive par hasard, avec du recul je vois ça

Je ne vois que ça, des filles qui provoquent des catas

Trop sensibles à la voix d'un papa nommé Satan

Donc moi et elles, jamais sur le fond on ne s'entend

Mon esprit est trop branché sur ce qui est promis après la fin des temps

La parole m'a parlé, je l'ai adopté et plus rien n'a d'importance

Je fuis comme la peste ce qui rime avec inconscience et pestilence

Je peste en silence sauf quand l'indécence submerge ma conscience

J'ai conscience que mes mots d'être entendus ont peu de chance

Et alors ? Toucher ne serait-ce qu'une âme serait déjà une belle victoire

Qu'au moins une fin agréable vienne couronner cette triste histoire

Où tant de sales histoires ont fait perdre à tant d'âmes faibles tout espoir

La parole est espoir, y croire te le fait clairement voir ! 

Le moine des ténèbres