Sombre comme semble être l’avenir
du monde
Sombre comme mon humeur quand
le tonnerre gronde
Sombre car semble s’annoncer la
guerre des mondes
Sombre nous subissons l’attaque
vicieuse des ondes
Oui pas de quoi vraiment être
optimiste
Je ne veux pas être père preuve
d’à quel point je suis pessimiste
Et qui me donnera tort ? Pas
les faits assurément
Les faits sont là impossibles à
nier sauf pour celui qui se ment
J’aime voir les choses en face,
connaître ma place
On m’a souvent dit que je n’appartenais
pas à la bonne race
Car sombre je le suis de peau
donc pour certains je le suis de cœur
Les pleurs des miens certains
les perçoivent comme des leurres
Ils refusent les théories du
complot sauf quand ça les arrange
Et gare à tes fesses si tu fais
des choses qui les dérangent
Sombre, car nous sommes livrés
à des gens sans humanité
Que ce soit par bêtise, par
lâcheté ou par méchanceté
Ils croient que le monde réel
est celui de leurs fantasmes
Regarde les face à la libération
d’Alep, un peu plus et ils auraient eu des spasmes
De douleur tant l’effondrement
de leurs rêves leur fait mal
Les cris de liesse dans les
rues d’Alep pour eux ça passe mal
Quand ils ne comprennent pas
quelque chose ils le dénigrent
Ne cherchant pas vraiment à
comprendre pourquoi autant de gens émigrent
La chute de Kadhafi et la vague
de migration ils voient mal le lien
Ou ils font semblant car ils
sont comme des sinistres clowns comme John Milton
Tu as vu à quel point est
mauvaise perdante Hillary Clinton ?
Normal pour eux le mal est ce
qui est pour nous le bien
Nous sommes deux races différentes
en vrai et ce n’est pas une question de couleur de peau
Mais une couleur d’âme, d’esprit
et d’aura
Avec toutes les horreurs ils
empoisonnent de leur peuple le karma
Je juge un homme par les actes
me fiches qu’il soit laid ou beau
Sombres comme mes pensées et
crois-moi ce n’est pas près de changer
Voilà pourquoi dans ce monde je
me sens de plus en plus étranger
Les paroles du christ me
parlent et je me verrai bien dans son royaume
Donc sur terre je me sens de
passage, car ça dure combien une vie d’homme ?
Oui, je me vois finalement
traverser ce monde-là comme une ombre
Et mes pensées ici-bas seront
jusqu’à mon trépas toujours sombres
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire