Certains
comprenant mal mes propos me disent plein de haine
En
vérité je suis plein de peine face à l’infinie bêtise de la race humaine
Moi
je ne cesse de vouloir semer des graines d’amour
J’aime
l’humour, la beauté et tout ce qui rime avec beaux jours
Si
je suis si virulent c’est parce que des serpents détruisent mon paradis
Quoi
de plus beau qu’un bébé épanoui qui dans les bras de sa maman vous sourit ?
Mais
on voit les enfants courir désespérément sous les bombes
On
voit des familles effondrées qui de leurs proches perdus vont fleurir les
tombes
Les
bombes sur lesquelles des gens écrivent sont larguées sur des pays pour des
intérêts immondes
Et
les mensonges les plus odieux pour justifier ces crimes contre l’humanité inondent
les ondes
Comment
veux-tu espérer pour l’avenir de notre pauvre monde ?
Le
fils de l’homme nous dit de prier pour ceux qui nous haïssent
De
bénir ceux qui sans cesse mus par de vils esprits nous maudissent
Difficile
j’avoue de le faire d’un cœur sincère
Et
puis je pense à la beauté et à la générosité du Père
Et
ma conscience me dit que si nous devons être dignes d’être les enfants de la
vie
Il
nous faut absolument être en mesure de pardonner
Savoir
être généreux même quand on a l’impression que la vie nous a si peu donnés
La
main facile je l’ai eu et désormais je suis devenu un cœur dur
Car
depuis un moment je m’interroge sur notre nature
Une
guerre sainte a lieu en moi et je crains de la perdre pour de bon
Car
en moi je vois la brute et le truand mais je ne trouve nulle part le bon
La
foi en l’humanité je l’ai perdu depuis ce qui me semble être une éternité
Et
chaque jour ce sentiment tragique ne cesse de s’accentuer
Mais
ce n’est pas à moi de juger
Car
je suis aussi sale que ceux dans la bible qui étaient prêts à lapider
Que
de poutres j’ai dans mon œil et que je dois ôter
Pour
voir clair et pouvoir promouvoir le bon avec justesse, droiture et efficacité
Tous
ne seront pas sauvés pour moi rien de plus évident que cela
Je
ne parle pas d’ici-bas mais bien de la vie dans l’au-delà
Ici
c’est le règne de la mort et celui impitoyable du plus fort
Avec
toutes ces guerres, impossible de compter le nombre de blessés et de morts
Morts
physiquement ou morts mentalement voire spirituellement
Que
le Père nous pardonne et nous éloigne des voies de l’égarement
A
lui je m’en remets pour qu’Il me fortifie dans l’amour et la bonté
Pour
qu’en tout temps je fasse sa volonté avec la plus pure des bonnes volontés
Fils
d’homme
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