Pauvre
humain qui a peur de tout et de rien
Peur
de la mort, peur de la maladie
Peur
de ceci, peur de cela au point où il n’ose rien
Figé
dans un système qui est l’ennemi de la vie
Nous
sommes dirigés par des parasites qui se nourrissent de nos vies
La
télé ? Je l’ai éteint car franchement elle m’ennuie
Marre
de ses mensonges et des démons qu’on appelle journaleux
Des
merdeux qui crachent sur les gueux et les malheureux
Défenseurs
d’un système inique qui a fait d’eux des gens « importants »
Car
ce qui importe dans ce système mortifère c’est d’avoir beaucoup d’argent
Peu
importe si c’est en faisant couler des rivières de sang
Que
ce sang soit humain ou pas cela ne trouble pas le sommeil de ces gens
Qui
cherchent une place à côté du soleil
Comme
toujours il est rude et cauchemardesque le réveil
Mais
sommes-nous tous humains ? J’aimerais le croire
Car
j’ai du mal à comprendre comment certains peuvent avoir une âme si noire
Une
âme de laquelle n’émane aucun amour et aucune compassion
Violer
des bébés, commettre des milliers d’abominables atrocités
Et
les gens qui se complaisent dans le monde des illusions
Face
à la cruelle réalité ils préfèrent fermer les yeux et se convaincre que ce n’est
qu’une illusion
Fuir
la réalité une spécialité funeste de l’humanité
Comment
voulez-vous que les élites aient peur ?
Elles
ont constaté que nous répétons toujours les mêmes erreurs
Je
ne fais qu’un constat car on juge un arbre à ses fruits
Et
les fruits de l’action humaine il faudrait être aveugle pour ne pas les voir
Les
gens trouveront toute sorte d’explications mais les faits sont là
Les
gens me demandent ce qu’on fait et je leur réponds que je ne sais pas
Comment
pourrais-je le savoir quand je connais si peu de notre passé
Trop
de versions et je n’ai pas les moyens de vérifier
Alors
je dois peut-être choisir une version et m’y attacher
Sauf
que mon esprit a la fâcheuse tendance de vagabonder
Ne
voulant pas m’égarer je préfère rester dans ma zone de confort
Et
sans doute y attendre paisiblement la mort
Un
mensonge en vaut un autre et je n’ai aucune absolue certitude ici-bas
Certains
ne me cernent pas et ne me comprennent pas
Je
leur dis qu’il n’y a rien à comprendre ce qui est, est
J’espère
juste que quand je partirai je serai en paix
L'observateur pensif
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