Où allons-nous ? La
question à un milliard de dollars
J’observe le monde et je me
crois dans un mauvais polar
Où allons-nous revient aussi à
se demander d’où venons-nous
Sommes-nous des créatures
isolées ou faisons-nous parti d’un tout ?
Certains semblent croire que
nous sommes des enfants de l’évolution
Admettons cela répond-il
vraiment à toutes les questions ?
De toute évidence non mais
certains aiment vénérer ce dieu bancal appelé hasard
Car ils ont peut-être peur de
ce que peut impliquer le contraire
Comme que nous ayons été créés
par un divin père
Pour eux nous sommes de simples
fruits du hasard
Si du chaos pouvait émerger l’ordre
ça se saurait car ça se verrait
Mais certains y croient jusqu’à
en avoir fait un slogan et un mode de pensée
Ils voudraient tout chambouler
pour créer un monde qu’ils agréent
Un monde qui tel un ordi docile
obéirait à la moindre de leurs envies
Mais la vie est complexe et ils
n’ont fait que gratter la surface
Dompter la nature ? Je
leur prédis de faire du surplace
Ou au pire leur arrogance leur
retournera comme un boomerang en pleine face
Enfants du néant qu’ils se
croient pour eux rien donc n’est sacré
Ni les plantes, ni les animaux,
ni même le corps humain
Rien ne peut les arrêter car
pour eux rien n’est vain
Les catastrophes écologiques
pour eux ne sont que des incidents de parcours
Rêvant de ce jour où atteindre
la perfection ne nécessitera qu’un simple détour
J’entends certains discours et
je me demande si je ne suis pas dans un asile
Sans base solide atteindre les
sommets est utopique
Mais je l’ai déjà dit l’humain
est le plus incorrigible des imbéciles
Il sème le chaos de l’Atlantique
au Pacifique et créé des sociétés tout sauf pacifiques
Les enfants du néant s’imaginent
des géants
Voulant fuir une condition éphémère
par peur de s’évanouir dans le néant
Mais nous mourrons tous même
Rockefeller malgré tous ses milliards
Votre vie ne tient donc
finalement qu’à un mince filament
Qui tel celui d’une ampoule
peut se rompre à tout instant
Ils veulent laisser des traces
pour que point on ne les oublie
Où comme dans « Prometheus »
ils pourraient aller à l’infini pour chercher le secret de l’éternelle vie
La fontaine de jouvence pour s’accrocher
à un monde qu’ils aiment trop
Quitte à briser toutes les barrières,
franchir toutes les limites et faire le pas de trop
Pourtant la vérité est que nous
sommes des créatures faibles et imparfaites
Les faits sont les faits et des
questions on en aura toujours plein la tête
Malgré tout le fric qu’ils ont
spolié ils mourront en ayant peur
Leurs cœurs s’arrêteront de
battre et ils comprendront peut-être leurs erreurs
Qu’il y a des choses qui
dépassent leur entendement et que la nature il faut la regarder avec humilité
Elle est trop complexe pour qu’on
la limite à nos concepts et conceptions étriqués
Même avec les plus belles
découvertes l’humain ne sera jamais en paix
Car comme ils le montrent dans
certains films il ne veut point vieillir et mourir
Il se veut au-dessus de ce
monde, au-dessus de cette nature qui au fond le terrifie
Une course sans fin mais comme
on dit l’espoir fait vivre
Et parfois aux pires tourments
permet de survivre
Des croyants pensent qu’ils
auront la vie et la paix éternelles après la mort
Les enfants du néant la veulent
sur terre car ce monde est la limite de leur imagination
Ils se veulent sans dieu, ni
maître et sans règle absolue à suivre
Mais la mort les effraie car
elle ouvre la porte sur un monde inconnu
Un monde où ils ne seront plus
les maîtres et où leur autorité ne sera point reconnue
Quel bande de lâches et ils se
prétendent des géants et des pionniers
Tout ce qui a commencé doit se
terminer telle est la loi de ce monde
Votre mort c’est votre fin du
monde
Et malgré tous vos artifices il
y a des choses avec lesquelles on ne peut tricher
Admettez le et comme certains
vous trouverez enfin la paix
Niez-le et la peur et le doute
vous rongeront comme la plus douloureuse des plaies
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