J’ai choisi de regarder vers un
monde au-delà de nos perceptions
Pas de la mienne même si je
sais qu’on me traitera d’amateur de science-fiction
Que peut me montrer ce monde de
beau qui me donnera envie d’y demeurer à jamais
Tu connais mon opinion qui se
conforte au fil des faits
Je pense que pour l’humanité ce
n’est qu’une question de temps
Les livres sacrés comme la
bible ont parlé de la fin des temps
La faim de tant d’humains me
fait me poser des questions
Riches ou pauvres faims
différentes sur la forme mais idem sur le fond
On rêve de ce que l’on ne peut
avoir alors que tout n’est qu’éphémère
La mort de certains proches me
rappelle encore cette vérité amère
Amère ? Question de point
de vue certains voient la mort comme une délivrance
Moi elle m’a interpellé depuis
ma plus tendre enfance
Je ne comprenais pas, mais j’ai
compris au fond elle ne m’effraie pas
Par contre vivre dans ce monde
constamment à deux doigts de la cata
Je vois tant de gens souffrir
et au mal tant de personnes s’ouvrir
Les désastres par mille astuces
les élites essaient de les couvrir
Et les aveuglés d’encore
écouter les merdias et à éteindre leurs neurones
Impossible de ne pas entendre
le chant du cygne quand l’humain point ne raisonne
Nous les philosophes on est
perçu comme ennuyeux par des gens qui veulent s’amuser
On peut comprendre qu’après une
bonne journée de boulot ils veulent se déconnecter
Comment en est-on arrivé là ?
Pas à pas et c’est ça qui est le plus troublant
De renoncements en renoncements
on en est arrivé aux portes du néant
Néant intellectuel et néant
spirituel qui rimeront bientôt avec néant existentiel
Moi je regarde vers le ciel me
demandant pourquoi j’ai un esprit rebelle
Pourquoi je comprends ce que d’autres
ne comprennent pas
Pourquoi je me pose des
questions quand d’autres ne réfléchissent pas
Quand tu es généreux on te
traite d’idiot
Car en vérité les idiots ne
pensent et ne réfléchissent que par l’égo
Après eux le déluge ! Et ils croient que leur fric leur paiera des refuges
Bunker par-là, maison-forteresse
par ci, mais face à la mort ne triomphe aucun subterfuge !
Elle frappe riches et pauvres
sans distinction, selon Lavey elle est le grand égalisateur
Car nous sommes tous pareils
face à elle et face à cette vérité les riches tremblent de peur
Alors ils dépensent des sommes
folles pour tenter de ne pas mourir
De ne pas vieillir, de vrais
Peter Pan, Mon Dieu ce que leur âme doit souffrir
Finalement je préfère prendre
la vie avec philosophie et attendre la mort avec dignité
Car rien ne sert de courir on
finit toujours par mourir
Alors je cherche la paix du cœur
et de l’esprit
Car dans ce corps de chair
destiné à mourir mon esprit est en quête de son paradis
Penser par l’esprit et vivre
ainsi, branché vers l’infini
Dans mon esprit je suis libre
et je n’ai aucune limite
En vérité je pense que ce corps
de chair me limite
Mais j’y suis donc j’attends
patiemment que le Grand Esprit m’appelle
Pas de raccourci comme le
propose certains artistes rebelles
Qui croient avoir tous les
droits y compris celui de se suicider !
Je quitterai ce monde avec
curiosité et avec certains regrets
Regrets de ne pas avoir pu
apporter à certaines personnes la quiétude et la paix
Mais à l’impossible nul n’est
tenu
Je ne suis qu'un con d'humain imparfait
J’ai fait ce que j’ai pu et
franchement je n’en peux plus
J’ai vu ce que j’avais à voir
et en moi tout désir ou plaisir s’est tu
Le monde je lui ai dore et déjà
dit adieu
Car j’ai remis mon âme et mon
esprit entre les mains de Dieu
Etre une étoile du ciel éternel voilà à quoi j'aspire
Et à quoi je pense à chaque fois que je respire
Le fils de la terre
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