Le poing ganté de
noir je continue inlassablement le combat
De peau noire je ne
cesserai jamais de me battre pour mes droits
Mes ennemis sont
clairement identifiés, de satanés faiseurs de rois
Mais aussi la
bêtise crasse de pas mal de mes frères et soeurs de couleur
Que j’ai donc bien
du mal à identifier comme mes frères et soeurs de douleur
Encore mentalement à
l’état de tribus, d’ethnies et de groupes faibles donc peu efficaces
La colonisation,
les violences qu’ils ont subies ont laissé trop de traces
Je ne sais comment
faire pour que nous redevenions une force à même d’aux obstacles faire face
Je parle d’être uni
pour faire face à nos ennemis
Et je me retrouve à
me faire poignarder dans le dos par des soi-disant amis
Pour des motifs
tellement puérils que j’en ai la nausée !
A force je ne fais
plus confiance à personne
Le chant du
désespoir et de la défaite ma conscience parfois l’entonne
Et là où ma
conscience baisse les bras, tout mon être est impacté
Mais j’ai décrété
que je ne pouvais cesser de résister
Aussi farouche que
Mandela, aussi déterminée qu’une panthère noire
Une partie de moi
ne croit définitivement pas à la fin de l’histoire
Et pense que plus
le ciel est noir plus l’aube est proche
Alors bien sûr la
guerre sera violente et nous avons si peu d’avantages en poche
Mais allons-nous
nous laisser éradiquer sans essayer d’au moins se battre ?
Allons-nous nous
laisser noyer sans nous pour survivre nous débattre ?
Le doute et la peur
j’ai décidé de violemment les combattre
Et si à l’impossible
nul n’est tenu, les pensées morbides en moi ne seront pas entretenues
Mon esprit a revêtu
sa tenue de combat et tant pis si mon corps n’en peut plus
J’ai vu le sort de
tant des miens et mon sang noir cette sinistre réalité n’en veut plus
Ce sera ça passe ou
ça casse pas de place pour le surplace
Alors si je dois
faire face à une impasse, je me battrai jusqu’à ce que de moi la vie soit lasse
Comme ces deux
athlètes noirs je lève le poing ganté de noir
Et envers contre
tout je me battrai pour la survie du peuple noir
Fils d’Afrique
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire