Fils de la terre
enfant de la terre-mère
Mère nourricière,
source de vie même si ce savoir se perd
N’est-ce pas d’elle
que vient l’herbe dont se nourrit l’herbivore
L’herbivore dont se
nourrit le carnivore
Dois-je te faire un schéma de la chaîne alimentaire
Nous lui retournons
tous à notre mort
Inutile voire
puérile de nous croire si forts
Le combat contre
elle est pour l’homme sensé perdu d’avance
Je les vois
tellement ridicules ces gens pleins d’arrogance
A cause de leur satanée
science en laquelle ils ont tellement confiance
Pourtant les sages disent que nous avons tellement à apprendre de la nature
Le biomimétisme une
voie à sagement explorer si nous voulons avoir un futur
Mais en vérité je
ne me fais que peu d’illusions face au bon sens du visage pâle
La terre-mère m’apparaît
en rêve et je vois à quel point elle a mal
Son regard si
triste face au gâchis promu avec avidité par l’oligarchie
Ces gens qui
croient pouvoir tirer le plus grand gain de l’anarchie
De l’ordre du chaos ?
Pas étonnant ces gens croient à des mythes étranges
Mais en vérité ils
se moquent d’eux-mêmes car dans le fond rien ne change
Ont-ils une autre
option que d’un jour mourir ?
Qu’est-ce qui les
fait donc tant courir ?
Croire comme Raël
que la vie éternelle est dans le clonage ?
Mais dites-moi où
est le fou et où est le sage ?
Ô Grand Esprit ta
sagesse n’a-t-elle jamais effleuré leurs consciences ?
Ou les pousses-tu
dans une voie sans issue pour que de s’en sortir ils n’aient aucune chance ?
Tu es mystère mais
je ne doute pas que tu ne veuilles aucun mal aux gens de bien
Que de pourritures
chez ces gens qu’ils soient athées, musulmans ou chrétiens
Des titres tout ça
je ne juge les gens que sur leurs actes
Qui traduisent
mieux que des mots quels sont leurs pactes
Et moi je veux m’échapper
de ces villes inhumaines qu’ils construisent toujours plus grandes
Et avec ces débiles
qu’ils choisissent comme leaders qu’ils s’appellent Obama ou Hollande
Comme si à un dieu
des ténèbres la souffrance des gens était la plus grande des offrandes
Je ne peux changer
leur monde, alors je veux le quitter avant qu’il ne me change
Car à l’intérieur
du système j’ai compris que je ne gagnerai rien au change
Oui je vois mon
esprit se perdre dans de vastes plaines
Loin de cette vie
urbaine si malsaine, vilaine et vaine
Etre bercé par le
chant des oiseaux, Etre émoustillé par la douce bise du vent
Se sentir purifier
par les caresses de la pluie, qu’est-ce que j’attends ?
Oui, il est venu le
temps d’aller vers la vie qui m’appelle
J’ai vu la
terre-mère dans mes rêves elle était si belle
Elle m’a souri, m’a
pris la main et conduit dans un monde d’une beauté incroyable
Oui mère je viens
vers toi, emmène-moi loin de ce monde détestable
Vers la lumière de
la vie simple et naturelle à laquelle je veux adhérer
Car mon esprit, mon
âme et mon corps ont besoin plus que jamais de sainement s’aérer
Et pour une fois
tout mon être aura vraiment l’impression de respirer
Fils de la terre
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