Je suis un homme dépassé, un
homme déphasé
Un homme paralysé par une
réalité que je trouve glacée
Entre ces beautés artificielles
présentées comme des reines de beauté
Et toute cette nourriture et
affiliés génétiquement modifiées
Un homme attaché au naturel
comme moi ne peut qu’être dégoûté
Je regarde l’humanité et je la
vois comme envoûté
En quête d’une perfection exceptionnelle
qui ici-bas ne peut exister
Pressé, le genre humain confond
fantasme et réalité
Et refuse de voir les causes de
toute cette précarité et ces actes désespérés
Les progrès scientifiques réels
ou virtuels lui font croire qu’il n’y a aucune limite
Les enfants d’Icare ignorent
que la nature a horreur qu’on l’irrite
L’ordre naturel n’est pas une
vue de l’esprit mais une réalité
On ne peut échapper à ce fait
évident peu importe les ruses
L’excès nuit mais l’homme ruse,
abuse et finalement s’abuse
Et moi je n’ai pas l’impression
d’être à ma place
Mais je dois faire face,
partirais-je sans laisser de trace ?
Plus envie de faire des
enfants, pas envie d’avoir une descendance
Car la déchéance et la fin de l’existence
prochaine du genre humain sont pour moi une évidence
Je ne veux pas avoir un enfant
dans le monde qui s’en vient
Tant d'irakiens, de libyens, de syriens, d'africains et d'américains me comprennent bien
Tant d'irakiens, de libyens, de syriens, d'africains et d'américains me comprennent bien
Je vois les choses mal aller,
adepte que je suis de la théorie du chaos
Car je vois une chute terrible
pour le bipède qui veut singer le Très-Haut
Alors qu’il n’en a ni les
qualités ni les capacités
Dans l’incapacité de se
remettre en question il court à sa perte tel le Titanic
Pas de panique disent certains
tout ceci est cyclique
De l’âge d’or à l’âge de fer
étapes nécessaires pour se renouveler
Tel le jour et la nuit, il y a
des cycles qui existeraient de toute éternité
Oui l’espoir fait vivre mais si
l’humanité doit revenir à la raison
Ça ne sera qu’après une
catastrophe d’ampleur biblique vue l’actuel règne de la déraison
En attendant on fait quoi ?
Moi je me remémore d’une époque où j’étais heureux
Toute ma vie j’ai voulu être
quelqu’un de sensé, de posé et de très sérieux
Amoureux de femmes que l’on ne
trouve que dans les siècles passés
Un homme du passé dis-je, un
homme parfois pour un rien stressé
Mais pas pressé car je respecte
le rythme de la nature
Oui pour moi il n’est ni sage,
ni pragmatique de la brusquer au risque de menacer le futur
Si la vie est là depuis si
longtemps c’est qu’elle sait comme se perpétuer
Et nous on fait quoi ? On
pollue, on souille comme si on était des divinités
J’ai déjà assez parlé des
inconséquences de l’humanité
Mes belles et bonnes heures
sont dans le passé
Comme mon bonheur, elles sont
parties et elles ne reviendront pas
Même si prédire le futur en
temps normal je ne m’y hasarde pas
Mais les faits sont si criants
que je ne vois aucune issue positive
Et encore, je choque les gens
en disant que je suis un gars qui positive
Il vaut mieux être cependant
pessimiste pour ne pas être surpris
Je suis un homme dépassé et qui
parfois regrette d’être en vie !
Je suis dans tous les cas en sursis donc je me dis aussi autant essayer tant que je le peux de profiter de la vie !
Courage frère, on est beaucoup dans le cas. Tous nos esprits sont plus forts que la misère.
RépondreSupprimerUne partie de moi effectivement est désespéré mais envers et contre tout je garde un mince espoir. La vie c'est l'espoir !
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