Je
marche dans la vallée où plane l’ombre de la mort
Tu
veux le nombre de personnes qui autour de moi gisent morts
Le
ciel n’est que ténèbres dans ce monde où tant sont des lièvres
Je
vois une femme vêtue de noir qui me murmure quelque chose du bout
des lèvres
L’ange
de la mort, telle que je l’ai vue dans un film en 2006
Qui
peut résister à celui qui veut imposer et nous apposer le 666 ?
Un
agneau l’a fait, supportant par sa pureté le poids du monde
Le
poids d’immondes actes qui ont fini par exploser telle une bombe
Et
là des millions de gens ont besoin d’une tombe
Un
astre dans le ciel il est rouge comme le sang
Est-ce
la lune où n’est ce encore qu’une illusion ?
Pour
des chimères ils ont combattu jusqu’à se vider de leur sang
Donc
se vider de leur âme, au bord de l’au de là d’autres ont
compris le drame
Et
j’ai vu leurs yeux se remplir de larmes
Mais
il était trop tard et ces pleurs en étaient une bien triste
allusion
Je
marche dans la vallée où plane l’ombre de la mort
Je
ne crains aucun mal car je ne redoute ni la mort
Ni
les sorts que me réservent de simples hommes
De
simples mômes trahis par d’immatures dogmes
Qui
n’ont pas compris que le salut dans la mort
Ne
vient pas de celui qui ne peut que faire périr les corps
J’ai
des larmes aux yeux quand je vois tout ce gâchis
Tant
de vies gâchées, pour une bien triste foi
Comme
tant de bien tristes fois, toi tu y crois ?
A
ces paroles insensées que toutes ces bouches impures prédisent
Ils
utilisent à leur guise les paroles du peuple de Moïse
Le
livre saint devient justification de l’accumulation de biens
Les
mots ont plusieurs sens, comme un jour pour le seigneur divin
Pas
le seigneur du vin, la divination est tout sauf un art divin
Même
des religieux approuvent des choses que Dieu reprouve
Tout
ça pour ne pas se retrouver reprouvés par ceux qui approuvent
Ce
qu’ils trouvent conforme à leurs goûts, à leurs modes
On
trouve des codes qui peuvent tout remettre en cause
L’humain
dans une quête vaine finit par détruire tout ce qu’il dit aimer
Regarde
cette vallée désolée et devine ce qui y a été récoltée
On
ne peut être ami de Dieu et de l’argent, cette simple vérité
Aurait
pu éviter beaucoup de choses ?
Mais
y avait il des oreilles pour écouter ?
Non
mon frère, non ma sœur, car en tout temps tes pensées sont
tournées vers le mal
Et
comme aux jours de Noé, le sort des humains est par la porte de
l’arche scellé
L’histoire
encore une fois se termine bien mal
Je marche dans la vallée où plane l’ombre de la mort
Je ne crains aucun mal car je ne redoute ni la mort
Ni les sorts que me réservent de simples hommes
De simples mômes trahis par d’immatures dogmes
Qui n’ont pas compris que le salut dans la mort
Ne vient pas de celui qui ne peut que faire périr les corps
Je
vais prier pour ceux qui sont loin de chez eux
Le
livre des vivants a apporté tant de morts
L’ange
de la mort est encore là, qu’attend-elle encore ?
Est-ce
le jour du jugement ? Combien sont encore vivants
Je
vois un être vêtu de noir, son visage est pâle comme la mort
Ses
yeux sont rouges, tel cet astre qui éclaire d’une lueur malsaine
les ténèbres
Il
vient vers moi, piétine sans aucun respect tous ces corps
Avec
son bâton, je jurerais Palpatine dans la guerre des étoiles
Les
étoiles sont un autre nom pour les anges, dans son dos je vois comme
des ailes
Est-ce
lui ? Le mal au visage pâle
Il
parle et me demande ce que je veux
Rien
lui dis-je, il me demande de formuler un vœu
Quelles
en sont les limites ? Mon imagination
C’est
trop facile, encore un piège du maître des vœux, prince des démons
Il
insiste, je lui réponds sèchement que je ne veux rien de lui
Il
me montre monts et merveilles, mais du fond de mon âme c’est non
pour lui
Il
brûle de colère, mais il sait que le libre arbitre est une règle
que même lui
Doit
respecter, il finit donc par s’en aller comme il est venu
L’ange
de la mort déploie ces ailes, des millions de lumière l’entourent
Le
sol tremble comme lors de l’effondrement des deux tours
Des
mains me secouent j’ouvre les yeux, c’était encore rêve
J’ai
été dans la vallée de la mort et j’en suis revenu
Est-ce
toi seigneur qui m’envoie tous ces rêves ?
Un
signe de plus pour ne dire que nous sommes aux portes de la
révélation
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire