vendredi 23 septembre 2016

Les prophéties




Chaque peuple sur terre a eu ses prophéties
Toi aussi visage pâle, elles sont dans ton livre sacré
Tu le dis parole du grand esprit qui a tout crée
Tu dis que son fils parle d’aimer son prochain
Tes pasteurs disent que nous sommes tous des êtres humains
Pourtant tu as détruit ma race, soumis une autre
Est-ce ton dieu qui t’a demandé ça ou en sers tu un autre
Ses paroles sont claires, mais je ne les reconnais pas dans tes actes
Où est-ce moi qui ne comprends pas le sens exact
Ami de ton dieu et de l’argent, drôle de contradiction
Et tes pauvres qui voient dans leur sort la volonté du grand esprit
Travailler pour des miettes, j’appelle ça de l’esclavage
C’est vrai qu’il a été aboli voilà plusieurs décennies
Mais comme avec toi la parole donnée n’a pas de valeur
Et ce sont ces valeurs que tu veux imposer aux miens
Tu es victime d’un esprit de confusion donc de destruction
Etre de déraison et en plus sans cœur
Nos prophéties sont claires, fais-y attention
Car par ta folie elles se réaliseront dans un proche lendemain



Je suis le loup de la nuit, celui qui surprend comme un voleur
Je retrace notre passé, un peuple de cœur et d’honneur
Tu es devenu le maître, mais il en faut un plus petit que soi
Tu es fort par la taille et la force mais pas par l’esprit
Tu violes les lois de la nature, perturbe le monde des esprits
La terre était là avant toi, pourquoi ne la respecte tu pas
Tu es issu d’elle, et tes derniers jours, ressemblent à tes premiers pas
Chaque jour est un beau jour pour mourir
Rien ne sert de courir, car tu ne peux pas t’enfuir
Car ton corps finit par vieillir, mourir et pourrir
Un jour tu seras comme cette poussière que chaque jour tu piétines
Pour nous rendre humble, le grand esprit nous a entouré de signes
Nous lisons dans les signes, le temps qu’il fait
Depuis ton arrivée nous ne connaissons plus la paix
Tu peux encore te repentir de tout le mal que tu as fait
Mais malheureusement tu n’en feras rien
Car c’était écrit, et ta folie a scellé ton destin



Regarde le ciel, écoute la terre, ne sens-tu pas cette force
Personne ne peut lui résister, car nous existons par sa volonté
Imagine qu’elle ne veuille plus de nous, y as-tu songé ?
Sûrement pas sinon tu t’en presserais de changer
Es-tu maudit, je le crois, mais tu vas me traiter de raciste
Toi dont la liste des crimes racistes est quasiment sans limite
Je devrais t’en vouloir à mort, mais tu me fais pitié
Je ne fais que suivre mon cœur et écouter ma conscience
Mes connaissances m’ont poussé à me méfier de tes sciences
En elles je n’ai plus confiance, elles ont démontré leur nuisance
Leur impuissance à capter la vraie puissance de l’univers
Demande et le grand esprit te donnes, mais esprit pervers
Tu veux lui forcer la main, soit, nous le paierons tous
Je sens le grand châtiment arriver dans chaque herbe qui pousse
Nos prophéties s’accomplissent, tu le sais

Alors essaies un peu de faire attention à ce que tu fais

Le fils de la terre 


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