mardi 5 mars 2019

Pensées vagabondes




Pauvre humain qui a peur de tout et de rien
Peur de la mort, peur de la maladie
Peur de ceci, peur de cela au point où il n’ose rien
Figé dans un système qui est l’ennemi de la vie
Nous sommes dirigés par des parasites qui se nourrissent de nos vies
La télé ? Je l’ai éteint car franchement elle m’ennuie
Marre de ses mensonges et des démons qu’on appelle journaleux
Des merdeux qui crachent sur les gueux et les malheureux
Défenseurs d’un système inique qui a fait d’eux des gens « importants »
Car ce qui importe dans ce système mortifère c’est d’avoir beaucoup d’argent
Peu importe si c’est en faisant couler des rivières de sang
Que ce sang soit humain ou pas cela ne trouble pas le sommeil de ces gens
Qui cherchent une place à côté du soleil
Comme toujours il est rude et cauchemardesque le réveil
Mais sommes-nous tous humains ? J’aimerais le croire
Car j’ai du mal à comprendre comment certains peuvent avoir une âme si noire
Une âme de laquelle n’émane aucun amour et aucune compassion
Violer des bébés, commettre des milliers d’abominables atrocités
Et les gens qui se complaisent dans le monde des illusions
Face à la cruelle réalité ils préfèrent fermer les yeux et se convaincre que ce n’est qu’une illusion
Fuir la réalité une spécialité funeste de l’humanité
Comment voulez-vous que les élites aient peur ?
Elles ont constaté que nous répétons toujours les mêmes erreurs
Je ne fais qu’un constat car on juge un arbre à ses fruits
Et les fruits de l’action humaine il faudrait être aveugle pour ne pas les voir
Les gens trouveront toute sorte d’explications mais les faits sont là
Les gens me demandent ce qu’on fait et je leur réponds que je ne sais pas
Comment pourrais-je le savoir quand je connais si peu de notre passé
Trop de versions et je n’ai pas les moyens de vérifier
Alors je dois peut-être choisir une version et m’y attacher
Sauf que mon esprit a la fâcheuse tendance de vagabonder
Ne voulant pas m’égarer je préfère rester dans ma zone de confort
Et sans doute y attendre paisiblement la mort
Un mensonge en vaut un autre et je n’ai aucune absolue certitude ici-bas
Certains ne me cernent pas et ne me comprennent pas
Je leur dis qu’il n’y a rien à comprendre ce qui est, est 
J’espère juste que quand je partirai je serai en paix

L'observateur pensif 





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