mardi 28 janvier 2020

La vie est belle


La vie est belle, pensée qui a jadis traversé mon esprit
Quand j’étais encore naïf, plein d’illusions et fou amoureux de la vie
Amoureux de la vie je le suis toujours mais je n’ai plus les mêmes envies
Jeune je me voyais rapidement père et mari
Qu’à cet âge-là je sois solitaire et désabusé je n’aurais pas fait le pari
Voilà dit-on l’homme propose et le Très Haut dispose
Alors on cause, on ose mais au final on est parfois emmené à faire une pause
Moi je marche et je fais souvent le bilan de ma vie
Le bilan de mes erreurs et de savoir si demain je peux faire mieux
Je ne suis pas envieux mais mon esprit est parfois odieux
Pour sûr il n’est plus miséricordieux et n’a pour beaucoup d’humains que du mépris
On ne doit pas juger pourtant mais en avons-nous la force ?
On retient certaines leçons de la vie de gré ou de force
Et moi ce que j’ai appris c’est à me méfier des gens
Indulgent ? Je ne le suis plus car il y a trop de méchants
Certains te font pitié quand ils ont des problèmes
Mais aide-les et ce sont parfois des futurs ennuis que tu sèmes
Des gens que tu aides et qui pensent que tu n’en as pas fait assez
Tes problèmes ils n’en ont rien à faire car dans une certaine catégorie ils t’ont classé
Sans te connaître sans savoir ce que tu peux traverser
Alors aider tout le temps les gens ? Très peu pour moi
Et tant pis si certains sont choqués par ce que j’emprunte comme voie
Comme je le dis souvent on est le fruit de ce que l’on a vécu
Et moi les gens m’ont tant de fois déçu
Alors je préfère être méfiant quitte à être agréablement surpris
Sauf que les agréables surprises je les croise trop rarement
Alors j’ai tiré mes conclusions et j’agis en conséquence
Et ne te fais pas d’illusion, j’ai souvent agi en mon âme et conscience
Quand je partirai je sais ce que j’aurai à dire pour ma défense
J’ai des millions de questions à poser quand j’y pense
Je ne me sens pas à ma place ici et ce depuis mon adolescence
Dans ce monde où la vérité tant de gens offense
Comment avoir de l’espoir dans un monde aussi sale
Aussi pourri, corrompu et qui place des démons sur un piédestal
Ne me regarde pas avec des yeux étonnés ce que je dis est la vérité
Je ne prends jamais de pincette quand je parle de la réalité
J’ai suffisamment fait la politique de l’autruche quand je me berçais de douces illusions
Quand je me disais demain ça ira mieux
Sauf que ça n’est jamais allé mieux
Et plus le temps passe plus je deviens sinistre et cynique
Plus s’aiguise mon sens critique et que j’en ai marre de cet odieux cirque
Toute cette clique de démons adulés par des abrutis qui aiment que l’on pense pour eux
Qui aiment rêver et qui agissent comme si la politique était un jeu
Ba ils n’auront que ce qu’ils méritent au moins ça c’est sur
Pour sûr tu l’as compris je n’attends rien de beau du futur
Alors je vis ma vie au jour le jour
Attendant calmement que la faucheuse décide que ce soit mon tour
Me demandant si je suis encore capable de donner de l’amour
Il ne faut jamais jurer de rien cela dit mais être ouvert aux cadeaux de la vie
Une petite partie de moi espère sans doute, après tout je ne suis qu’un con d’humain imparfait
En quête de paix et de choses que prudemment je tais
Mais dire la vie est belle est sans doute quelque chose je ne penserai plus jamais
La vie est belle certains y croient encore et vraiment je les envie

Le marcheur noir 


dimanche 19 janvier 2020

Aimer


Aimer
Ouvrir leur cœur tant n’ont plus envie de le faire
Est-ce de la peur ? Sans doute de se laisser distraire puis « traire »
En ce qui me concerne c’est la peur de faire souffrir la personne qui aura à m’aimer
J’ai déjà vu à quel point ça peut être puissant d’aimer
Et ceux qui ont déjà expérimenté cela me comprennent
Je ne suis jamais passé de l’amour à la haine
De l’euphorie à la peine c’est ce que tant de séparations ont entraîné
Etre amoureux c’est parfois comme être enchaîné
Des forces incontrôlables et dévastatrices peuvent alors se déchaîner
L’amour j’ai vu ses dégâts et ça me laisse perplexe
Combien ont chuté pour une simple histoire de fesses
Ils agissent comme des chiens tenus par une laisse
Je n’ai pas énormément de bons souvenirs quand je pense à mes ex
Surtout celle que j’ai le plus aimé
Je lui ai tout donné mais je sais qu’elle ne me désirait pas
Elle me respectait mais on sait que ça ne suffit pas
Et mon esprit repense à tout ça quand j’ai une opportunité
Brimé par mon expérience il a du mal à se laisser aller
Mon cœur lui ne réprime jamais ses envies
Romantique, poétique, il n’hésite pas à libérer sa furie
Heureusement que mon esprit sait le canaliser
Car quand mon cœur voit une belle femme, il a envie de foncer
Les 2 agissent comme sur une balance pour peser le contre et le pour
Evidemment le vainqueur a rarement été le pour  
Conscient qu’amour peut rimer avec beaux comme très mauvais jours
J’aimerai encore c’est une certitude mathématique
Certaines m’ont aimé et pour elles la fin de l’histoire fut dramatique
J’ai eu et j’ai toujours de la peine pour elles car elles sont mal tombées
Belles pourtant mais l’envie a ses lois que la raison ignore
Et chez moi le désir de ne pas faire du tort est à présent le plus fort
Un jour sans doute je me laisserai aller
Car il n’y a rien de plus triste qu’une vieillesse remplie de regrets
Et oui on ne vit jamais tout à fait sans amour
C’est une confidence à moi faite par un vieil homme qui de ce sujet a fait le tour

Le marcheur noir  

vendredi 17 janvier 2020

Aucune crainte ni regret


Aucune crainte ni regret
Vanités des vanités tout n’est que vanité
Pour moi une puissante réalité que j’ai depuis des lustres accepter
Tant et si bien que je me demande s’il faut faire des projets
Pour moi la vie sur terre n’est comme la matrice qu’une illusion
Dans mes textes j’en fais souvent allusion
A quoi bon s’acharner à vivre ici-bas comme des princes et rois
Des vers de terre et de la pourriture nos corps seront tôt ou tard les proies
Certains rêvent d’un ailleurs meilleur pour moi ce n’est qu’une espérance
Je n’ai pas d’espoir et je le dis et tant pis si certains pensent que ça n'a aucun sens
De mon point de vue c'est certaines de leurs croyances qui n'ont aucun sens
J’ai toujours cherché à donner à ma vie un sens
Toujours cherché à vouloir calmer ma conscience
C’est en ce sens que je mène ma barque
M’attendant à tout instant à ce que dans ma vie le malheur débarque
J’ai vu partir un grand-père, deux-mères et un père
Et avec leur départ pas mal de mes envies sont devenues poussières
Je ne parle pas des oncles, tantes, cousins et cousines
Certains voient la beauté de la rose moi je ressens la douleur des épines
A quoi bon se lamenter ? Je me pose souvent la question
Prendre la vie comme elle vient
Avancer sans crainte et sans peur sur ce sombre chemin
Je n’ai plus de désirs passionnés et encore moins d’ambitions
Je suis heureux pour mes amis qui profitent de la vie
Mieux parfois au fond de moi je les envie  
Car moi je n’en profite jamais pleinement et il en sera toujours ainsi
Tu vois dans mon regard souvent de la tristesse
C’est eût égard à l’être humain et à sa bassesse
Tant de vilaines pensées même chez ceux qui remplissent temples, églises et mosquées
Tant d’hypocrisie, tant d’envie, tant de jalousie, j’en ai la nausée
Oui mon île déserte m’appelle, un havre de paix où je pourrais m’abandonner à mes pensées
Inutile de dire ce que je ferais si je la trouvais
Malgré tous mes efforts j’ai encore de sordides envies
Mais né de la poussière nous y retournons tôt ou tard
Et pour le train de l’espoir les gens comme moi sont arrivés en retard
Me marier ? Au fond de moi je pense qu’il est peut-être trop tard
Je suis trop compliqué, j’ai trop d’attentes et donc je suis trop difficile à satisfaire
De beaucoup trop de choses j’ai du mal à me complaire
Donc moi et les contraintes de la vie sur terre on ne fait pas la paire
Mon esprit est allé trop loin, anticipe et imagine trop de choses
Pour en avoir une idée regarde dans mes textes de quoi je cause
J’aime trop ma tranquillité pour sur certaines lignes bouger
Si je pouvais voyager dans le temps et me parler à moi-même
Peut-être que je me serais poussé à avouer à certaines combien je les aime
Beaucoup d’entre elles sont mariées et je pense que les opportunités passées ne reviennent plus
Elles appartiennent et ceci est pour moi évident à un passé révolu
Ce qui est fait est fait et ne peut être refait ou défait
Oui chère faucheuse je t’attends ni avec impatience ni avec patience
Je prends les choses comme elles sont et puis un point c’est tout
Comme un fou de tant de choses à présent je m’en fous
Dans un monde aussi fou je pense que c’est la seule approche sensée
La seule avec laquelle je n’ai aucune crainte ni regret 

Le marcheur noir




jeudi 16 janvier 2020

Une étincelle d'espoir


Trouver l’espoir
Trouver l’espoir dans un monde hostile n’est guère chose aisée
Quand ils disent « paix et sûreté » alors il faut s’inquiéter
Car ce sont des menteurs pathologiques qui ont tendance à tout inversé
Ces pervers narcissiques qui ne pensent qu’à humilier, rabaisser et dominer
Ils pensent guerre quand ils disent paix et vice-versa
Car le vice ils ont ça dans le sang et ça ne change pas
Ça ne les dérange pas de voir des millions de gens crever
Tant que leur compte en banque gonfle pour eux c’est du tout bon
Ils ont gangrené le monde avec leur souillure et leurs pollutions
Pollutions physiques, pollutions morales si bien que c’est le règne de l’abjection
J’aurais aimé écrire des textes pleins d’espoir
Mais tu sais qu’au fond de moi « la voix » dit : « noir c’est noir.. »
Pourtant il faut chercher des raisons de ne pas sombrer
De ne pas se laisser adombrer par des esprits qui jubilent devant le sang versé
Les tristes constats j’en ai tellement que je ne sais plus où les caser
Les envies de me casser loin de ce fou ne m’ont jamais quitté
Pour x ou y raisons je n’ai pas pu encore partir
Je crains qu’avec le temps ce monde fou finisse par me pervertir
A me convertir à une foi qui ne sait que pourrir, nuire et détruire
De l’anti-vie qui explique pourquoi certains ont l’impression que la terre meurt
Pire que nous approchons de la dernière heure
Je ne suis pas dans ces considérations extrêmes même si ma conscience est inquiète
Et regarde étonnée ceux qui ne pensent qu’à faire la fête
Beaucoup m’ont dit que je les emmerdais avec mes prises de tête
Mais mes textes sont-ils obligés de les lire ?
Qu’ils s’envoient les substances étranges qui les font planer et qu’ils me laissent penser
Je ne fais que donner mon ressenti sur notre réalité
Un homme sensé fait régulièrement le bilan de sa vie
Ce qu’il a raté et sans doute beaucoup plus ce qu’il a réussi
En ce qui me concerne je suis à la recherche de l’espoir
Je ne le perçois souvent que dans le sourire d’un bébé
Voir un petit bout de choux heureux suffit à illuminer ma journée
A eux j’aimerais léguer un monde supportable
Mais on ne peut échapper au diable comme on ne peut échapper à notre ombre
Le diable n’est que la manifestation de notre part sombre
Renforcé par nos choix minables et nos comportements abominables
Nos choix sont puissants mais combien en sont conscients ?
Manipulés par les ruses du démon ils se croient impuissants
J’aimerais pouvoir croire en mieux, en un monde plus heureux
Un monde où les esprits mauvais seront si peu
On me dit que je rêve en couleur, tant pis dans mes écrits et dans mon esprit tout est permis
Voilà pourquoi trop souvent je m’y réfugie
Mais je sais que j’ai un rôle à jouer et je ne peux fuir
M’enfouir dans un monde illusoire espérant échapper au pire
Na, le calice je dois le boire jusqu’à la lie et trouver la force dans un monde infernal d’apporter du bien
Rassembler si c’est possible sous la même bannière les gens de bien
Quant aux autres et bien nous les combattrons du mieux que nous pourrons
Car c’est une guerre je ne me fais pas d’illusion
Et se cacher ne vous apportera jamais la paix
Mais faire ce que vous avez à faire et le faire bien
Je le dis haut et fort je rêve de semer les graines de l’amour et de la paix
Que ceux y croient me rejoignent pour donner vie à cette utopie
Quant à tous les autres et bien je leur dis tant pis…
Mais qu’ils sachent que leur malfaisance ne me fera pas changer d’avis
Fils de la vie je défendrai ma mère malgré mes doutes jusqu’au dernier soupir

Fils de la vie 



Le hasard


 Le hasard
Le hasard existe-t-il ? Questions que tant se posent
Dans mon esprit c’est souvent les faits qui s’imposent
Pourquoi ceci ? Pourquoi cela ? Est-il sage de chercher à chaque fois des raisons
Nous avons le soleil, la lune, la pluie, les saisons
Certaines choses sont, ne doit-on pas l’accepter ?
Ce monde, sommes-nous là pour y être testés ?
Avis biaisé, insatisfaisant, comme tant d’autres
De la réflexion permanente je suis un apôtre
Ne sois pas surpris que mes pensées aillent dans tant de directions
Trouver des réponses claires a été pendant longtemps ma seule ambition
Le fric, le pouvoir, je n’en ai jamais rien eu à cirer
Et ce depuis que la conscience de la mort dans ma vie s’est invité
Je me suis souvent demandé ce que je foutais sur terre
Terre de malheur, terre de souffrances, terre où tant désespèrent
Il paraît que j’ai réussi à mettre des sourires sur des visages
Est-ce mon rôle ici-bas ? C’est une hypothèse que j’envisage
J’aime voir les gens heureux, voir les gens jouir de la vie
Comme j’apprécie certaines merveilles que nous offrent la vie
J’aime regarder assis sur une plage un coucher du soleil
Et parfois la beauté d’un paysage m’émerveille
Un de mes personnages fictifs préférés est John Coffey
Tu sais ce géant touchant de douceur, de gentillesse et de naïveté
Un saint pour moi et j’aurais aimé croiser un tel être dans ma vie
Mais je ne croise souvent que des dégénérés, des sauvages et des gens pleins de jalousie et d’envies
Pas de quoi avoir envie d'aimer cette vie
Je vois aussi des handicapés et je me demande qu’ont-ils fait pour mériter cela
C’est comme parfois le concept de l’enfer, chez moi ça ne passe pas
Une partie de moi pense que la vie sur terre est un test pour nos âmes
Plongés dans un monde rempli de drames elles doivent révéler leur grandeur ou leur infamie
Mais au fond sommes-nous responsables de tous ces drames ?
D’où venons-nous ? Pourquoi faisons-nous si souvent les mauvais choix ?
Etions-nous différents avant ? Pouvons-nous nous améliorer ?
J’aimerais bien le croire, croire que nous pouvons écouter cette belle voix
Qui nous guide vers ces belles voies et que certains appellent conscience
Mais à l’évidence nous préférons suivre la voie de la ruine de l’âme
Comme si nous n’arrivons jamais à voir de nos actes vils les conséquences
A moins que John Rambo ait raison et que nous ne soyons que des animaux
Incapables de nous élever et amateurs de réflexions aussi sales et de pulsions aussi infectes qu’un caniveau  
Beaucoup de questions, peu de réponses et trop d’adeptes du pipeau
Troupeaux de moutons accourant face aux séductions de vils escrocs
Les réponses tu le sais je ne les attends pas dans cette vie-là
J’espère les trouver dans ce concept curieux qu’on appelle l’au-delà
Et donc je me dis ici-bas que les choses sont ainsi et il faut les accepter
Facile de dire cela quand comme moi par la nature on a été assez gâté
Je sais cela paraît injuste mais à mon niveau qu’est-ce que je peux ?
Sinon accepter certaines choses et aider les gens du mieux que je peux
Profiter de la grâce que j’ai eue et faire le bien autour de moi
Etre honnête et supporter sans rechigner les conséquences de mes choix  
Vivez en votre âme et conscience ne laissez pas les questions étranges vous submerger
Sinon comme moi vous risquez de ne jamais connaître la paix
Et cette vie-là ne vaut d’être vécu que quand on est un tant soit peu en paix

Le marcheur noir



mercredi 15 janvier 2020

Indécis



Indécis car incapable de se focaliser sur un choix précis
Indécis à cause des nombreuses péripéties de la vie
Certains ont voulu m’imposer ce en quoi ils croient
Et donc vouloir que sur mes envies et mes intuitions je fasse une croix
Manque de pot mon esprit est rebelle jusqu’à l’os
Il en sera ainsi jusqu’à ce que la vie me conduise jusqu’à la fosse
Mon esprit travaille constamment analysant les choses à fond
Se demandant par exemple pourquoi des gens semblent avoir un mauvais fond
L’acquis et l’inné, l’inné est tel que l’acquis s’avère parfois inutile
Je ne dirais pas futile mais pour comprendre tant de choses il faut être subtil
Subtil en général l’humain ne l’est point et j’ai bien du mal à le cerner
Mes doutes ont beau hiberné il est impossible de les enfermer
On me demande de choisir un chemin clair et de m’y tenir
J’ai beau choisir mais sur une voie précise j’ai du mal à tenir
Toujours des doutes, toujours des pourquoi et donc la tentation permanente de changer de voie
Ma conscience souvent en moi ne cesse de donner de la voix
Je l’écoute sans parfois tenir compte de ce qu’elle me crie
Pourtant ce que j’écris c’est en mon âme et conscience que je le fais
Trop choses que je tais, peut-être est-ce cela qui m’empêche d’avoir la paix
Mais dans un monde où la vérité blesse les gens comment faire autrement ?
Je n’ai pas envie de me créer plus d’ennemis que je n’en ai
Je n’ai pas envie que des lâches s’en prennent à mes proches et à mes parents
Alors le masque de l’hypocrisie je ne l’ôterai sans doute jamais
Car dire ce que je pense, offense et donc mentir je le fais souvent en toute conscience
Tant de gens me font confiance et dans mon entendement ça n’a aucun sens
M’enfin l’expérience m’a appris que les gens adorent les mirages
Moi j’en ai horreur mais j’écoute les paroles sages
Inutile de chercher des problèmes supplémentaires
Tu comprendras sans doute pourquoi je suis un solitaire
Je n’en ai rien à cirer de beaucoup de choses car dans l’état de mes connaissances pour moi la vie n’a dans plusieurs de ses aspects aucun sens
Alors embarquer une femme voire des gosses dans mes délires je ne suis pas aussi cynique
Après si une veut prendre le risque pourquoi pas ?
Je ne suis sans doute pas le seul être humain qui soit mentalement dans cet état 
Et dire qu'aucune femme ne peut me convenir est un chemin obscur sur lequel je ne me hasarderai pas
Et ce même si à ce niveau je dois voir pour croire
J’accepte les critiques et même si face à elles je suis souvent apathique
On me trouve inhumainement atypique ! Ah oui ? C’est normal je suis un gars unique
Que les gens arrêtent de vouloir me coller une image
Ils se trompent en général lourdement se faisant berner par des mirages
Je suis plus rusé et plus insondable qu’ils ne le croient
Car avec moi il ne faut jamais se fier à ce que l’on voit
Je ne montre que la partie émergée de l’iceberg
Avec un esprit aussi intrépide et téméraire que celui de Charles Lindbergh
Je sais faire semblant et même beugler avec les moutons
Et encore mieux, adapter mon niveau de réflexion à l’audience
Capable de passer inaperçu que ce soit à Babylone ou à Sion
« Changer » ? Je pense que pour ce « train » je suis arrivé en retard
Et je n’ai cure des pensées de gens qui croient qu’il n’est jamais trop tard 
Même si tant que je vis en bien des choses j'ai de l'espoir
Et ce serait être un fantôme que de ne plus en avoir

Le marcheur noir