lundi 20 février 2017

Le bout du chemin



Sommes-nous au bout du chemin donc ces preuves d’un sombre destin
D’un sombre festin où nos chances d’y participer sont vaines
Vaines promesses de politiciens malheureusement encore trop d’idiots utiles
Futiles comme les croyances d’humain voulant à tout prix s’élever au-dessus de leur condition
Les conditions sont réunies pour le crash final et on ne l’aura pas volé
Volés, violés et abusés par les mêmes, les gens continuent de leur faire confiance
Cons se fiant sans le moindre recul au plus beau menteur, fin orateur
Grand dans le ratage mais pas dans le piratage ni quand avec ses proches il doit faire le partage
De ce qui sous des apparences de respectabilité ressemblent au fruit d’un sale braquage
N’est-ce pas Fillon ? La discipline c’est pour nous car pour eux nous sommes des « sans dent »
Ils mangent avec une avidité incroyable à croire qu’ils ont plus d’une rangée de dents
Comme des requins qui ne laissent même plus les miettes pour les pauvres
Pauvres de nous ils ont gagnés la bataille des esprits donc la paix n’est qu’un lointain souvenir
Pas besoin d’être vraiment futés pour anticiper ce qui va survenir
Des armées sont sur les dents en Syrie, en Ukraine et en mer de chine
Car certains s’échinent à vouloir constamment tourner le même film
Celui où ils sont gagnants à la fin même si dans les faits ce sont d’horribles perdants
Que ce soit au Vietnam ou en Iraq, évidemment pour d’obscures raisons ils aiment faire couler le sang
Les croyants diront que c’est pour contenter les horribles démons à qui ils ont livré leurs âmes
Pour gloire et fortune, de vrais ânes dont la vie finit parfois en épouvantables drames
Souffriront-ils dans l’autre monde comme ils auront fait souffrir tant de gens dans celui-ci ?
Croyances des croyants  dans un monde imparfait où finalement nous sommes constamment en sursis
La mort approche et je la sens chaque jour rôder autour de moi
Mais en vérité pas de quoi vraiment me mettre en émoi
Moi en quête de vérité peut-être l’aurais-je quand je serais dans l’autre monde
J’y crois et pour mille raisons ma conscience me gronde
M’inonde d’images des sales erreurs que j’ai faites dans une vie qui ne transpire pas la sainteté
Beaucoup de regrets, de remises en question mais dans ce monde je n’aurais jamais la paix
Le bout du chemin est proche je le sens et le son de la dernière trompette je l’entends
Alors je me détends et je dis à la grand faucheuse, chère compagne je t’attends
Attends juste que j’ai le temps de demander pardon à ce qui j’ai fait du tort

Car j’aimerais que personne ne m’en veuille une fois que je serai mort




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