samedi 9 juin 2018

Les temps de la fin




Guerres et bruits de guerres, maladies et épidémies
Conséquences d’un monde trop longtemps soumis à l’infamie
On me dit que le diable en rit et que ses minions sourient
Rien de drôle, mais à chacun son rôle
Ils jubilent chaque fois que la cata, l’humain la frôle
Peut-on être surpris ? Oui si l’on croit aux contes de fée
Car les décomptes des faits montrent que le temps nous est compté
Tout nous a été conté mais on aime se la raconter
De bon sens avons-nous jamais été dotés ?
Bush et Trump présidents, hum, drôles de signes des temps
Plus précis que la position des aiguilles sur une montre
Monstrueux présage, mais l’humain ne connait ni le remord ni la honte
L’espoir en l’humain je l’ai perdu depuis si longtemps
Alors je me rémémore des beaux instants que j’ai vécus
Des sinistres épreuves que par la foi en l’amour j’ai vaincues
J’aurais aimé faire mieux mais ce qui est fait est fait
Comme il faut se méfier quand certains parlent de sûreté et de paix
Ce monde est trop imparfait pour être un jour un havre de paix
Les raisons ? Chacun croit malheureusement les connaître
Moi je pense que l’humain est le plus singulier des êtres
Mi-ange et mi-démon, il alterne entre la folie et la raison
Pas de demi-mesure quand la raison dans son esprit rend démission
Son comportement change comme le cours des saisons
Où le cycle de Amon-Ra dans le ciel au cours d’une journée
Je vois la fin venir alors je vous offre la tournée
Mes pensés sont sur papier donc pas la peine de m’épier
Je suis aussi transparent que face au soleil une feuille de papier
Mes prières ? Que chacun reçoive l’amour de la vérité
Que les humains s’aiment même si je ne me fais plus d’illusion
Dans mes textes beaucoup d’allusions, des alluvions menant à une simple conclusion
Le soleil se couche sur un cycle de plusieurs milliers d’années
Etres aimés, êtres damnés à chacun de croire ce qu’il peut
Car la vie nous éloigne souvent de ce que l’on veut
Peut-être est-ce les derniers instants que je vis
Car chaque seconde peut rimer pour nos esprits avec tragédie
Je veux que l’on retienne de moi que j’ai toujours prôné l’amour
Et que j’aime comme au premier jour ceux qui envers moi ont toujours eu des actes et des paroles d’amour
Le Seigneur de tout ce qui est bon vous comble de bienfaits
Et vous apporte ce que tant recherchent, un esprit, un cœur et une âme en paix

Le moine cybérien 









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