lundi 26 septembre 2016

La vallée de la mort



Je marche dans la vallée où plane l’ombre de la mort
Tu veux le nombre de personnes qui autour de moi gisent morts
Le ciel n’est que ténèbres dans ce monde où tant sont des lièvres
Je vois une femme vêtue de noir qui me murmure quelque chose du bout des lèvres
L’ange de la mort, telle que je l’ai vue dans un film en 2006
Qui peut résister à celui qui veut imposer et nous apposer le 666 ?
Un agneau l’a fait, supportant par sa pureté le poids du monde
Le poids d’immondes actes qui ont fini par exploser telle une bombe
Et là des millions de gens ont besoin d’une tombe
Un astre dans le ciel il est rouge comme le sang
Est-ce la lune où n’est ce encore qu’une illusion ?
Pour des chimères ils ont combattu jusqu’à se vider de leur sang
Donc se vider de leur âme, au bord de l’au de là d’autres ont compris le drame
Et j’ai vu leurs yeux se remplir de larmes
Mais il était trop tard et ces pleurs en étaient une bien triste allusion

Je marche dans la vallée où plane l’ombre de la mort
Je ne crains aucun mal car je ne redoute ni la mort
Ni les sorts que me réservent de simples hommes
De simples mômes trahis par d’immatures dogmes
Qui n’ont pas compris que le salut dans la mort
Ne vient pas de celui qui ne peut que faire périr les corps



J’ai des larmes aux yeux quand je vois tout ce gâchis
Tant de vies gâchées, pour une bien triste foi
Comme tant de bien tristes fois, toi tu y crois ?
A ces paroles insensées que toutes ces bouches impures prédisent
Ils utilisent à leur guise les paroles du peuple de Moïse
Le livre saint devient justification de l’accumulation de biens
Les mots ont plusieurs sens, comme un jour pour le seigneur divin
Pas le seigneur du vin, la divination est tout sauf un art divin
Même des religieux approuvent des choses que Dieu reprouve
Tout ça pour ne pas se retrouver reprouvés par ceux qui approuvent
Ce qu’ils trouvent conforme à leurs goûts, à leurs modes
On trouve des codes qui peuvent tout remettre en cause
L’humain dans une quête vaine finit par détruire tout ce qu’il dit aimer
Regarde cette vallée désolée et devine ce qui y a été récoltée
On ne peut être ami de Dieu et de l’argent, cette simple vérité
Aurait pu éviter beaucoup de choses ?
Mais y avait il des oreilles pour écouter ?
Non mon frère, non ma sœur, car en tout temps tes pensées sont tournées vers le mal
Et comme aux jours de Noé, le sort des humains est par la porte de l’arche scellé
L’histoire encore une fois se termine bien mal

Je marche dans la vallée où plane l’ombre de la mort
Je ne crains aucun mal car je ne redoute ni la mort
Ni les sorts que me réservent de simples hommes
De simples mômes trahis par d’immatures dogmes
Qui n’ont pas compris que le salut dans la mort
Ne vient pas de celui qui ne peut que faire périr les corps


Je vais prier pour ceux qui sont loin de chez eux
Le livre des vivants a apporté tant de morts
L’ange de la mort est encore là, qu’attend-elle encore ?
Est-ce le jour du jugement ? Combien sont encore vivants
Je vois un être vêtu de noir, son visage est pâle comme la mort
Ses yeux sont rouges, tel cet astre qui éclaire d’une lueur malsaine les ténèbres
Il vient vers moi, piétine sans aucun respect tous ces corps
Avec son bâton, je jurerais Palpatine dans la guerre des étoiles
Les étoiles sont un autre nom pour les anges, dans son dos je vois comme des ailes
Est-ce lui ? Le mal au visage pâle
Il parle et me demande ce que je veux
Rien lui dis-je, il me demande de formuler un vœu
Quelles en sont les limites ? Mon imagination
C’est trop facile, encore un piège du maître des vœux, prince des démons
Il insiste, je lui réponds sèchement que je ne veux rien de lui
Il me montre monts et merveilles, mais du fond de mon âme c’est non pour lui
Il brûle de colère, mais il sait que le libre arbitre est une règle que même lui
Doit respecter, il finit donc par s’en aller comme il est venu
L’ange de la mort déploie ces ailes, des millions de lumière l’entourent
Le sol tremble comme lors de l’effondrement des deux tours
Des mains me secouent j’ouvre les yeux, c’était encore rêve
J’ai été dans la vallée de la mort et j’en suis revenu
Est-ce toi seigneur qui m’envoie tous ces rêves ?
Un signe de plus pour ne dire que nous sommes aux portes de la révélation



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