dimanche 11 septembre 2016

La marche du désespoir




Je marche à la tête d’une armée de millions de personnes
Des cris raisonnent, fils de Caïn, tu feins d’ignorer cette menace fantôme
Elle marche vers ton dôme, contre tes dogmes, contre ces mensonges qui nous endorment
Contre ta vérité qui sacrifie tant d’âmes, de femmes, d’hommes ou de mômes
Tu comptes tes millions, quand on compte nos problèmes
On expose nos thèmes, mais dans ta religion ils sont anathèmes
Tu veux une société déshumanisée, mais ça n’a que peu de prise
Alors tu veux une grande crise, pour accentuer ton emprise sur notre matière grise
Qui n’aura plus qu’un seul souci celui de survivre
Combien déjà parmi nous n’ont plus envie de vivre
Tu transformes les salariés en esclave par la peur du chômage
Les dommages collatéraux si nombreux dans ton système à qui tu ne cesses de rendre hommage
Qui parle et défend les dizaines de milliers de victime de l’amiante
La vache folle, les portables ce sera quoi les années suivantes
T’as même pas parlé à New York de la pollution atmosphérique après l’effondrement des deux tours
L’air était irrespirable, mais les affaires devaient reprendre, tant pis pour la santé des esclaves dans leurs vieux jours
Chaque truc que tu inventes est source de nouveaux maux pour la race humaine
Tu nous pousses les uns contre les autres pour ton sale profit
Tu voles des vies, dans tous les sens du terme et tu en ris
Pas une carie sur tes dents si parfaites pourtant se sont celles d’un requin
Sarkozy, Bush tes pantins montrent ton vrai visage
Celui de l’arrogant qui nous prend pour des voyous ou pire pour des sauvages
Tu fais de savants dosages pour que la majorité se contente de sa belle cage
Ils ont peur de dire ce qu’ils pensent et toi tu oses parler de liberté
De démocratie quand au pouvoir c’est la même clique qui ne cesse de se relayer
Beaucoup dorment mon armée est là pour les réveiller
Ils ont toujours un train de retard, et arrivent à la gare pour prendre un train nommé cauchemar
Le jour d’après est là, le monde de demain est dans les films
Une fenêtre ouverte sur un monde à l’agonie, des infirmes
Pour des profits de firmes, qui provoquent des guerres qui n’ont pas de sens
Le bon sens s’est égaré comme de tant d’enfants l’innocence
On fait semblant d’en ignorer les causes
Aux mêmeq causes les mêmes effets car il y a si peu de remises en cause
Ces quêtes insensées, ces milliards dépensés pour des causes dont la plupart n’en a rien à foutre
Ne vois tu pas les termites ronger peu à peu les poutres
Ton système vacille, mais même là je me méfie des évidences
C’est sûrement ce qu’ils veulent, car même en Irak ils ne pouvaient ignorer les conséquences
De cette invasion, qui finira pour ces montres comme dans « invasion Los Angeles »
Ils nous stressent, nous agressent et trop de pauvres gens poussent des cris de détresse
J’apprécie Morales et Chavez mais je ne donne pas cher de leur peau
Le Nouvel ordre Mondial n’aime pas les brebis qui s’éloignent du troupeau
Je ne sais pas si on peut l’arrêter mais moi je compte bien me battre
Me débattre comme un homme qui se noie jusqu’à ce que l’on m’abatte
Si la liberté est dans la mort, alors il en sera ainsi
Je refuse cette vie où le prix du respect est de détruire d’autres vies
Je réclame amour, équité et justice
Des milliers d’idéalistes sont en piste pour dire sans artifice
Ce qu’ils pensent, ce qu’ils ressentent, ce qu’ils veulent
Un monde sans délit de sales gueules
Un monde où de moins en moins de gens se sentiront seuls
C’est un rêve mais je sais que beaucoup de gens le partagent
Un nouvel âge mais différent de celui promus par ces entités sans visage
Sur terre il y a assez de ressource pour tous
Mais pas assez pour l’avidité vers laquelle nous pousse le démon flouze
Pour nous le monde change plus radicalement que pour un ange tombé de la cité des anges
La vérité dérange, trop de gens la trouvent étrange
Ça les change des mensonges qu’ils absorbent comme des éponges
On sait qu’on fait un baroud d’honneur, mais le temps nous montre qu’on a encore un peu de temps
Le point de non retour n’a pas encore été franchi
Il y a encore moyen de résister au règne des affranchis
Personne ne peut s’affranchir du temps, même pas ces fils du serpent en col blanc
Ils s’acharnent sur l’Iran, après l’Irak et l’Afghanistan
Conscient que plus de 70% des gens raisonnent comme des enfants
Je me bats parce que j’aime la race humaine
Et j’ai vu dans de sombres plaines africaines les dégâts de la haine
Ça part de la bouche de Le Pen et ça débouche sur un marocain balancé dans la Seine
Certains pensent avec leur cœur, mais le cœur sans la raison
C’est comme un enfant qui voit une guerre comme un jeu où il lui suffit d’appuyer sur des boutons
Penser avant d’agir, pas réagir bêtement quand on croit entendre le lion rugir
Le temps nous est compté, les veilleurs ne seront pas toujours là
La voix de la raison s’éteint car trop ne l’entendent pas
Voilà tu connais mon combat, rejoins moi si tu veux
Regardes le monde si peu de gens sont heureux
Et toi tu sais que demain ça n’ira pas mieux

Sauf si tous ensemble d’une même voix on leur hurle qu’on mérite mieux

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