lundi 19 septembre 2016

Aujourd'hui



Certains critiquent l’islam, pour ses torts ou pour d’autres raisons ?
D’autres glorifient le corps de la femme, on sait pour quelle raison 
Ce monde file dans les faits un très mauvais coton
Je ne suis pas de ceux nés dans un champ de coton, encore moins de béton
Mieux j’ai été sauvé cent fois par le gong, y a-t-il une raison ?
Pour expliquer que je sois né avec dans la bouche une cuillère d’argent
Une chance insolente, pour un arrogant, un impertinent
Qui se fait un devoir de critiquer avec des propos pertinents
Ces rapaces avides qui en veulent aux richesses de mon continent
Ce gigantesque bout de terre qui a la forme d’un revolver
S’il y avait une gâchette se serait à la place du Congo
Cons de gauche ou de droite y ont régné comme en France
Pour des politiques gauches qui ont engendré chaos et souffrance
Ce serait inadmissible de prétendre qu’ils ont manqué de chance
C’est une évidence, ce sont des monstres d’incompétence
De compétence criminelle, noyée sous des gros mots
Pour faire croire que les gros maux dont souffre la société
Sont en fait une fatalité, donc indépendante de leur volonté
Mitterrand qui prétend avoir tout tenté contre le chômage
Nos dirigeants se moquent de nous, dans ce monde de fous
Où il est très dur de réussir quand on naît sans le sou

C’est aujourd’hui que ça se passe, pas hier encore moins demain
Il faut se réveiller et agir avant qu’il ne soit trop tard
Le train de la survie ne repasse pas pour ceux qui sont en retard
Alors, unissons nous et prenons notre destin en main

Qui a mis en place ce système qui fait tant de ravages
Un désert où la réussite s’évanouit aussi vite qu’un mirage
Nous laissant là avec pour seul réconfort notre foi
Des fois qu’on tombe sur un religieux qui a foi en Dieu
La religion, comme attrape-nigaud on n’a pas fait mieux
La bible parle pourtant de l’inimité entre l’argent et Dieu
Les voies du seigneur sont décidément impénétrables
On l’appelle Yahvé, Allah, l’ultime ennemi du diable
A moins que les propos soient filtrés avec un filtre machiavélique
L’amour et la solidarité ne sont plus une référence
Sauf comme lors du tsunami en Asie, dans des circonstances tragico-médiatiques
La préférence est laissée à l’égoïsme et l’indifférence
Après on se plaint du vandalisme de ces laissé-pour-compte
Et le cynisme de Raffarin qui parle de positive attitude
Ce genre de phrase résume clairement ce qu’il pense
Ce que pense la France d’en haut de celle d’en bas
Clonage mental de ce que pensent les pays du Nord de ceux du sud
C’est le combat éternel, c’est la loi du plus fort
Le Moyen-Âge est de retour, avec ses seigneurs et ses forts
Avec ses campagnes miséreuses et ses laissé-pour-compte
Avec ses esclaves, ses injustices, ses folies
Vivre entre l’enfer et le paradis, c’est le cycle de vie
D’ailleurs beaucoup de ministres ont des noms de nobles
Coïncidence, mais il y n’a rien de nouveau au soleil

« Le mot que tu retiens entre tes lèvres est ton esclave. Celui que tu prononces est ton maître. » proverbe arabe

Pour éluder les vraies questions, ils détournent notre attention
Ils ont le pouvoir de l’image, ils manipulent le son
Ils contrôlent l’éducation, ils maîtrisent l’information
Les vrais débats, n’avancent pas, tournent en rond
Ils contrôlent tout même nos rêves et nos envies
Ils façonnent nos pensées, restreignent nos libertés
Ils accordent peu d’importance à nos droits et nos vies
Je répète ces mots depuis près d’une décennie
Mais rien n’a changé, alors que se réalisent mes prophéties
Les gens ne savent que faire, mais c’est très simple en vérité
On me trouve ringard, déconnecté de la réalité
On me prend pour un illuminé quand je parle d’Illuminatis
Difficile de réveiller des gens plongés dans une telle léthargie
Croit on vraiment que nos politiques sont aussi impuissants ?
Ils sont insensibles, n’hésitant pas à verser du sang
Hitler a très habilement caché ses véritables intentions
Mais à son époque il n’y avait pas nos moyens de communication
On ne pouvait pas débattre, s’échanger les informations
Eux, testent notre intelligence à chaque élection
Ils n’auront rien à craindre tant que le peuple sera sous hypnose
Dans leur course folle, ils ne s’accordent aucun délai, aucune pause
Pas étonnant que le monde soit au bord du gouffre aujourd’hui

Demain il y tombera si on ne fait rien dès aujourd’hui.

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