lundi 3 avril 2017

Les enfants du "néant"




Où allons-nous ? La question à un milliard de dollars
J’observe le monde et je me crois dans un mauvais polar
Où allons-nous revient aussi à se demander d’où venons-nous
Sommes-nous des créatures isolées ou faisons-nous parti d’un tout ?
Certains semblent croire que nous sommes des enfants de l’évolution
Admettons cela répond-il vraiment à toutes les questions ?
De toute évidence non mais certains aiment vénérer ce dieu bancal appelé hasard
Car ils ont peut-être peur de ce que peut impliquer le contraire
Comme que nous ayons été créés par un divin père
Pour eux nous sommes de simples fruits du hasard
Si du chaos pouvait émerger l’ordre ça se saurait car ça se verrait
Mais certains y croient jusqu’à en avoir fait un slogan et un mode de pensée
Ils voudraient tout chambouler pour créer un monde qu’ils agréent
Un monde qui tel un ordi docile obéirait à la moindre de leurs envies
Mais la vie est complexe et ils n’ont fait que gratter la surface
Dompter la nature ? Je leur prédis de faire du surplace
Ou au pire leur arrogance leur retournera comme un boomerang en pleine face



Enfants du néant qu’ils se croient pour eux rien donc n’est sacré
Ni les plantes, ni les animaux, ni même le corps humain
Rien ne peut les arrêter car pour eux rien n’est vain
Les catastrophes écologiques pour eux ne sont que des incidents de parcours
Rêvant de ce jour où atteindre la perfection ne nécessitera qu’un simple détour
J’entends certains discours et je me demande si je ne suis pas dans un asile
Sans base solide atteindre les sommets est utopique
Mais je l’ai déjà dit l’humain est le plus incorrigible des imbéciles
Il sème le chaos de l’Atlantique au Pacifique et créé des sociétés tout sauf pacifiques
Les enfants du néant s’imaginent des géants
Voulant fuir une condition éphémère par peur de s’évanouir dans le néant
Mais nous mourrons tous même Rockefeller malgré tous ses milliards
Votre vie ne tient donc finalement qu’à un mince filament
Qui tel celui d’une ampoule peut se rompre à tout instant  
Ils veulent laisser des traces pour que point on ne les oublie
Où comme dans « Prometheus » ils pourraient aller à l’infini pour chercher le secret de l’éternelle vie
La fontaine de jouvence pour s’accrocher à un monde qu’ils aiment trop
Quitte à briser toutes les barrières, franchir toutes les limites et faire le pas de trop
Pourtant la vérité est que nous sommes des créatures faibles et imparfaites
Les faits sont les faits et des questions on en aura toujours plein la tête



Malgré tout le fric qu’ils ont spolié ils mourront en ayant peur
Leurs cœurs s’arrêteront de battre et ils comprendront peut-être leurs erreurs
Qu’il y a des choses qui dépassent leur entendement et que la nature il faut la regarder avec humilité
Elle est trop complexe pour qu’on la limite à nos concepts et conceptions étriqués
Même avec les plus belles découvertes l’humain ne sera jamais en paix
Car comme ils le montrent dans certains films il ne veut point vieillir et mourir
Il se veut au-dessus de ce monde, au-dessus de cette nature qui au fond le terrifie
Une course sans fin mais comme on dit l’espoir fait vivre
Et parfois aux pires tourments permet de survivre
Des croyants pensent qu’ils auront la vie et la paix éternelles après la mort
Les enfants du néant la veulent sur terre car ce monde est la limite de leur imagination
Ils se veulent sans dieu, ni maître et sans règle absolue à suivre
Mais la mort les effraie car elle ouvre la porte sur un monde inconnu
Un monde où ils ne seront plus les maîtres et où leur autorité ne sera point reconnue
Quel bande de lâches et ils se prétendent des géants et des pionniers
Tout ce qui a commencé doit se terminer telle est la loi de ce monde
Votre mort c’est votre fin du monde
Et malgré tous vos artifices il y a des choses avec lesquelles on ne peut tricher
Admettez le et comme certains vous trouverez enfin la paix

Niez-le et la peur et le doute vous rongeront comme la plus douloureuse des plaies 


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