mardi 12 février 2019

La marche désespérée des (con)damnés



Ils marchent dans la rue faisant entendre et voir leur désarroi
Mais les élites leur crachent à la figure encore une fois
On aimerait croire que c’est la fois de trop
Mais les espoirs fous j’en ai connu un peu trop
J’ai vu des grands leaders comme Hugo Chavez et Fidel Castro
Ils sont partis et ce fut un coup dur pour ceux qui espéraient
Je pense aussi à Malcolm et Martin Luther, qu’ils reposent en paix
La paix nous ne l’auront pas où alors comme trop souvent ce sera un mirage
Je prends de l’âge et ce sont de sombres perspectives que j’envisage
Où est passé ce jeune homme plein d’espoir qui rêvait de tout casser
Parti car la vie et les sombres expériences ont fini par le briser
Je vois ces mains arrachées et ces yeux crevés et j’en ai le cœur brisé
Faut-il dire que c’est bien fait pour eux ? Comme l’a fait ce sinistre policier
Preuve de l’inhumanité de certaines personnes censées servir et protéger
Les gens souffrent et crient qu’ils en ont assez
Car aux pays des doux rêves quelque chose s’est brisé

Ils marchent dans les rues l’ordre social ils espèrent le changer
Mais les élites montrent leur détermination à ne rien lâcher
Des poufs deviennent ministres, preuve de la sinistre réalité
La France d’en haut espère que certains resteront à leur place
Car de place pour la compassion il n’y en a pas dans ce monde de glace
Car il faut être prêt aux pires crasses pour au soleil se réserver une place

Une impasse c’est bien à ça que les gilets jaunes devront faire face
Comme mes frères et sœurs de couleurs qui traversent la mer en quête d’un paradis
Encore une illusion, je me demande parfois si elle a un sens cette vie
Ils nous ont eus, Avec une prison qu’ils ont construite par la force de nos envies
Et bientôt sans doute beaucoup regretteront d’être en vie
Je suis bien malgré moi un oiseau de mauvaise augure
Mais dire ce que je ressens sans concession est dans ma nature
Je salue le courage de ceux qui se battent pour leurs droits
Je ferai comme eux si en l’humain j’avais encore un peu la foi
Ce n’est pas le cas car mon esprit est branché sur l’au-delà
D’où que je regarde d’issue vers un monde meilleur ici-bas je n’en vois pas
Voilà pourquoi je n’ai pas envie de faire d’enfant même si parfois j’en éprouve le besoin
Pour moi l’idée que tout va s’effondre d’ici peu n’est de mon esprit jamais loin
Alors je vis ma vie, sans me faire d’illusion, essayant de faire ce que je dois
Ce que je crois si j’en parlais à fond beaucoup de gens auraient les foies
Que tu sois blanc ou noir, Bats-toi pour ce que tu crois
Et n’écoutes pas les paroles sombres d’un rabat-joie
Sinon tu cours le risque de perdre ta foi et tout espoir de connaître la joie

Ils marchent dans les rues l’ordre social ils espèrent le changer
Mais les élites montrent leur détermination à ne rien lâcher
Des poufs deviennent ministres, preuve de la sinistre réalité 
La France d’en haut espère que certains resteront à leur place
Car de place pour la compassion il n’y en a pas dans ce monde de glace
Car il faut être prêt aux pires crasses pour au soleil se réserver une place


Sombre est ma couleur de peau et sombres sont mes pensées
Je crois parfois toute envie de changer les choses insensée
Pourtant j’y ai cru et j’ai des centaines de textes qui peuvent en témoigner
Je n’ai pas toujours été un oiseau de mauvais augure, crois-moi
Je suis un être jovial qui aimait semer partout où il allait de la joie
Mais je me suis rendu compte qu’en fait je portais un masque hypocrite
Fort que je suis pour masquer mon envie féroce de vivre comme ermite
Il y a des gens qui m’aiment et pour eux j’ai fait des efforts
Pour continuer de jouer la comédie, j’ai compris que je n’étais plus assez fort
A l’intérieur je suis comme mort et j’ai parfois des pensées dignes d’un Terminator
Et John Connor est un connard qui fait aux petites gens beaucoup de tort 
Je suis las, j’écris pour ne pas exploser au risque de m’exposer
A quoi bon cacher ses pensées, de toute façon la majorité des gens n’en a rien à cirer
Pour ceux qui veulent continuer à lutter je ne veux pas vous décourager
Car je sais que les propos de ces merdeux à l’Elysée vous font rager
Il en a fallu du temps pour que certains finissent par un peu se réveiller
Enfin on verra ce que nous réserve l’avenir
Et moi j’espère me tromper en disant que je crains le pire

Corbeau de tempête 




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