dimanche 2 septembre 2018

Pensées d'une âme sur terre




Pour certains il parait que je serais insensible
J’ai plutôt la capacité de ne pas réagir de manière émotive aux nouvelles pénibles
Car j’ai accepté l’idée que tels le jour et la nuit, il y a le bon et le mauvais
Tout ce que je recherche désormais c’est être en paix
Avec moi-même d’abord et si possible avec le reste de l’univers
Ce n’est point être pervers que de rester stoïque face à des revers
Pas que je n’ai pas de sentiment mais je n’ai pas à les exposer à la terre entière
Je ne veux pas qu’on lise en moi comme dans un livre ouvert
On me traite d’hypocrite parfois à juste titre
Pour détourner l’attention des gens je n’hésite pas à jouer au pitre
Ce qu’ils pensent de moi au fond de moi je n’en ai rien à cirer
J’essaie de faire le bien et souvent seuls les bébés et les doux de cœur me font pitié
Mais je veux être prompt au pardon
Car la rancœur est le plus vicieux et destructeur des poisons
Et puis les gens pour moi ne sont que des cons d’humains imparfaits
Le paradis sur terre ? Une croyance que je conjugue à l’imparfait
Trop d’envies oubliées, mes espérances font partie du passé
Pour moi la vie n’est qu’un compte à rebours vers la mort
Aussi je m’occupe du sort de mon âme, face à la mort personne n’est fort
Un grand sataniste appelait la mort le grand égalisateur
Car face à elle il n’y a ni petite gens ni sénateur
Tous nous avons été bébés et tous nous finiront dans un cercueil
Alors je me marre quand je vois certains imbéciles qui s’enflent d’orgueil
Suis-je insensé ? Oui et je le revendique
Parfois insensible à toute sorte de critiques
Mais je ne renie pas mes erreurs car ce sont de douloureuses leçons
Je ne me considère pas comme quelque de bon mais comme quelqu’un de con
J’aspire à mieux mais je ne me prends pas la tête pour autant
Car je pense que seul dispose le maître des circonstances et du temps
Appelez le comme vous voulez pour moi il est le Créateur
Celui vers qui nous retournons quand sonne notre dernière heure
Ne me juge pas sans me connaître
Et surtout ne te fie pas à ce que je laisse transparaître
La vérité sur moi est dans mes écrits
J’en ai beaucoup dit et comprendra celui qui me lit
Sur ce je vous laisse en espérant vous revoir
Ici-bas où dans ce monde dans lequel tant nourrissent de grands espoirs

Le cyberpenseur



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