mardi 11 septembre 2018

Sourd, muet et aveugle




Oui j’ai écrit que les ignorants sont bénis
J’aurais parfois aimé ne rien savoir de certains aspects de la vie
Mais je suis né comme je suis
Curieux comme pas deux, voulant tout savoir
Je suis pourtant du genre à voir pour croire
Un Thomas méfiant envers tout car trop gavé par des envies illusoires
L’histoire officielle je la considère comme mensongère
Et parfois devant un mur impossible à franchir je désespère
Jadis j’ai cru même des théoriciens de la conspiration
Puis j’en suis arrivé à une horrible conclusion
Que comme Néo ils n’étaient du système qu’un autre outil de contrôle
Et oui le système est si pervers qu’il réserve subtilement les rôles
Se croire malin ? C’est souvent le zéro pointé que l’on frôle
Ce monde est-il d’abord réel ? Ou n’est-ce qu’une illusion créée par nos sens ? 
Trop d’indécence, de malfaisance, de suffisance et bien sûr d’arrogance
Ça entraîne un monde que l’on croirait au bord du précipice
L’humain un imbécile avec ses innombrables caprices
Il se croit un dieu parfois en se basant sur des livres religieux
Sous couvert de se croire membre d'un peuple élu certains se permettent les actes les plus odieux
O oui j’en ai vu de ces pharisiens modernes qui mettent le drapeau de l’espérance en berne
Si ma foi était brûlante pour tant de choses elle est devenue terne
Je me rêve plus que jamais aventurier dans un roman de Jules Verne
Loin de ce monde immonde qui ne peut pas me contenter
Le temps m’est compté donc j’essaie de contempler ce que ce monde a comme beauté
Et il en a mais malheureusement tout est noyé par tant de méchanceté et de négativité 
Dans un monde si riche il ne devrait pas y avoir des gens si démunis
Mais est-ce étonnant quand ceux qui font la loi sont des pays comme les Etats-Unis ?
Des prédateurs sûrs d’eux-mêmes et férocément dominateurs
Des pays qui ne reconnaissent pas leurs erreurs et les horreurs
Car pour eux c’est dans l’ordre naturel des choses
J’ai de la peine pour toi si tu ne vois point de quoi je cause
Enfin advienne que pourra, les dés sont jetés et le sage attend la sinistre fin
Et des âmes délivrées de ce monde infernal vers la fin diront ce carnage prend enfin fin
Peut-être que j'aurais eu la paix si j'étais aveugle, muet et sourd 
Au lieu d'attendre, tendu et déprimé la fin du compte à rebours 

Sombre penseur



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