Abel et Caïn

Combien de temps que ça dure

Combien de temps que certains endurent ?

Combien d’Abel sont poignardés par des Caïn

Combien de gens de bien subissent la folie de gens malsains

Il paraît que nous sommes tous des frères et des sœurs

Si ce n’est de sang ce serait parfois de cœur

Mais face aux attraits du malin les liens ne valent rien

On n’hésite pas à les rompre pour l’appât du gain

Le bien n’est plus qu’un concept pour berner ceux qui ne comprennent rien

J’aurais aimé vivre dans un monde de paix et d’amour

Dans un monde où la paix est une quête de tous les jours

J’ai du rêvé car les faits me rappellent la sinistre réalité

Ici il n’y a pas de place pour l’amour et pour la douceur

Tends la main et le futur noyé n’hésitera pas à t’entraîner dans son funeste sort

Nous sommes dans un monde où être bon est parfois un tort

Pour moi l’amour n’est souvent qu’une illusion et une faiblesse

Car les personnes aux belles paroles s’avèrent être les plus traitresses

Entre les diablesses au visage et au corps de déesses

Et les charmeurs comme Obama sous le règne de qui l’Afrique a senti passer

On est dans un sinistre désert rempli de serpents et de scorpions avec quelques mirages pour nous berner

Mes paroles sont aussi sinistres que la vie de tous les jours de tant d’humains

Demain est peut-être loin mais a de fortes chances d’être plus malsain qu’aujourd’hui

Comme dans l’empire des ombres je vois tomber sur nous une sinistre nuit

Trop de signes alarmants et trop d’humains séduits par le côté obscur

Comme Anakin Skywalker ils cherchent tous les moyens de briser les lois de la nature

La voyant comme un objet devant servir tous leurs désirs

Je viens d’Afrique, ce continent qui pour tant de choses riment avec le pire

Les Caïn il y en a à profusion, des faux frères et des fausses sœurs

Dont l’amour trop souvent intéressé n’est qu’un abominable leurre

Mon père fut trahi par sa sœur pour des raisons pécuniaires

Mon expérience me dit que mon continent n’est pas prêt d’accéder à la lumière

Certains se bercent d’illusions ignorant des choses que je connais

Ils espèrent, tant mieux pour eux, moi je m’attache au concret

L’Afrique est un trou à rats ce n’est plus un secret

Et qu’on arrête d’accuser l’occident mais qu’on se regarde dans une glace

L’homme intelligent, digne et sens sait regarder la vérité en face

Malheureusement on ne sait jamais quand il est trop tard

D’où l’utilité de faire ce qu’on a à faire quand on le peut

Mais se mentir à eux-mêmes certains ont transformé ça en art

Ba moi je me contente désormais de faire ce que je peux

Je ne crois plus en l’humain et j’attends patiemment la fin

Pas prêt non plus à tendre l’autre joue mais à me battre comme un lion pour défendre mes intérêts

Et à ne pas me chercher certains ont intérêt !

Ces bêtes qui quand vous avez bon cœur vous prenne pour quelqu’un de bête

Est fou celui qui face à certaines réalités s’entêtent

Le chemin de l’enfer est dit-on pavé de bonnes intentions

Et face à certaines choses je ne me fais plus aucune illusion

Un marcheur dans les ténèbres