samedi 27 janvier 2018

Plaire ? Rien à foutre !




Les gens pensent que j’ai du temps à perdre à vouloir plaire
Ces gens qu’ils adulent vivent pour beaucoup un enfer
Piégés dans un système qui a fait d’eux des esclaves
Tu ne me crois pas ? Renseignes-toi sur leurs entraves
Regarde dans leurs yeux et tu y verras la vérité
Je l’ai déjà dit ces gens me font pitié
Et j’ai encore plus pitié des gens qui vénèrent ces « produits »
Comme avec une Galadriel portant l’anneau c’est une plongée vertigineuse vers la plus sombre des nuits
Pourquoi les gens aiment comme tant qu’on leur mente ?
Ils aiment qu’on les attire vers un monde d’illusion comme Morpheus
Etant prêts pour certains à vouloir en découdre avec les russes
Ils refusent de se demander pourquoi car cela demande d’utiliser leur cerveau
Et bien puisqu’ils refusent de réfléchir ils ne seront que des veaux marqués du troupeau
Dois-je les plaindre ? Je n’ai en vérité pas de temps à perdre pour ça
S’ils ont heureux ainsi pourquoi devrais-je le leur refuser cela ?
Je n’ai pas l’âme d’un leader, ni celle d’un dealer
J’ai bien assez à faire avec mon propre enfer
Je peux écrire de beaux textes, faire le clown et me faire du pognon  
Mais ma conscience me l’interdit et m’attire plutôt vers d’autres ambitions
Me faire penser à des choses bien plus intéressantes
Car je suis attiré par les choses de l’esprit et ce depuis tout petit
J’ai toujours voulu comprendre cet endroit étrange où l’on vit
Sur mes lauriers je n’ai jamais pu me reposer
Certains sont satisfaits des explications qu’on leur a données
Pas moi et tant pis si je me suis souvent trompé
Je me dis que si on tombe c’est pour mieux se relever
Et certains disent qu’un jour on ne se relève pas
Est-ce donc pour cela qu’ils ont peur d’oser ?
Moi ma quête est infinie comme l’imagination de mon esprit
Vouloir plaire pour moi c’est se complaire dans un rôle qui ne me convient pas
Je pourrais en devenir fou car ce serait comme mettre mon esprit en prison

Et crois-moi c’est la seule chose qui pourrait me faire perdre la raison !

Akendeba




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