El diablo

Celui que l’on ne voit jamais venir

Mais avec lequel il faut s’attendre au pire

Sa plus grand réussite, faire croire à son inexistence

S’infiltrant et brisant à son règne toute sorte de résistance

Poussant les humains à remettre en cause l’ordre naturel

Sordides gestuels, obsessions sexuelles, une société artificielle  

Faisant croire à l’humain qu’il est libre pour mieux le dominer

Pour mieux le miner et le pousser à la plus sombre obscurité

Entre les faux choix et les vrais chemins de croix

Entre les fausses fois et les mêmes pièges à chaque fois

Il n’y a qu’à voir l’état du monde pour voir qui le dirige

Foot, cinéma, spectacle on en célèbre les prodiges

Quand ceux qui sont utiles sont considérés comme futiles

Et là où l’inutile devient indispensable règne les plus cons des imbéciles

Regarde le niveau des journaleux et dis-moi que c’est normal

Que les espoirs dans des messies finissent toujours mal

On fait passer des vessies pour les lanternes et la lumière de vie s’éteint

Combien de regards vides et des preuves que les cerveaux sont atteints voire éteints 

Le malsain déteint sur les âmes et on voit tant de pays victimes des flammes

Hommes-hommes et femmes-femmes on voit à présent les hommes contre les femmes

Et vice-versa car il s’agit ni plus ni moins que de détruire l’humain

Trop obsédés par ses faims et ses désirs de cette stratégie il ne voit pas la fin

Pourtant il est si proche de la fin et ne s’en alarme point

Certains préfèrent faire l’autruche et croient s’en sortir à la fin

Pensant que la vie est un film où les héros gagnent de manières miraculeuses

Le diable est futé, rusé et sait attirer avec des paroles mielleuses

Hypnotisés les humains perdent tout bon sens car pensant foncer vers le paradis

Comme les djihadistes, de vrais cons mais il n’y a qu’à eux qu’on ne l’a pas dit

On me dit souvent que je cherche un bouc émissaire

Alors que l’humain serait entièrement responsable de ses misères

Ai-je dit le contraire ? Le diable est un esprit qui infecte les pensées

Libre à nous de ne pas nous laisser entraîner vers des voies insensées

Le diable est celui qui nous suggère les mauvaises idées

S’adresse à notre cerveau reptilien et gonfle notre ego jusqu’à le faire exploser

Moi, moi, moi comme si un humain tout seul dans ce monde pouvait survivre

Sûr vivre comme un roi beaucoup en rêvent au point de vouloir empêcher les autres de vivre

Isolés nous sommes plus vulnérables telle une proie pour un prédateur

Regarde les lions isoler certains animaux avant de leur faire passer un sale quart d’heure

La bataille est spirituelle car l’esprit définit la transformation de la matière

A la fortune je préfère la santé physique et mentale

Femmes fatales, quêtes d’espace vital, le diable a toujours l’arme fatale

Pour faire sombrer nos esprits et faire émerger les pires films d’horreurs

Où les humains en arrivent à se retrouver sans dignité et sans honneur

Et les plus salauds de s’ériger en donneurs de leçons dans cet océan d’abominations

Bref d’une manière ou d’une autre nous arrivons à la sombre conclusion

Les choses vont de mal en pis et bien fou est celui qui parle d’un bel avenir

Car j’interroge ma conscience de je ne vois que de violents coups venir

Et la belle vie et les moments de paix je les vois comme un lointain et vaporeux souvenir

Le moine des ténèbres