Après l'hiver vient le printemps

Nous sommes souvent soumis au bon vouloir du temps

Beau temps, mauvais temps, été, hiver, automne ou printemps

Face à certains phénomènes le bipède arrogant est impuissant

La nature lui ayant imposé un grand nombre d’échecs cuisants

Mais l’humain ce borné récalcitrant ne comprend rien

Pensant qu’il est tout puissant et qu’il ne doit se restreindre en rien

Certains parlent de croissance économique infinie

Et geignent quand on leur dit de redescendre sur terre

Car le mammifère bipède s’imagine bien au-dessus de toutes les créatures de la terre

Renforcé dans cette croyance par certains écrits religieux

Ou des exploits scientifiques qui l’ont pense-t-il élevé au rang de dieux

Un personnage comme Weyland est dans cette logique

Ils pensent que rien ne les arrêtera et se moquent bien des critiques

Pour eux la science est l’outil qui leur permettra de franchir toutes les barrières

Et que même l’espace ne sera plus l’ultime frontière

L’arrogance précède la chute mais ils n’y pensent pas

Quelle délice de voir leur mine dépitée devant certaines catas

Mais ils pensent que c’est reculer pour mieux sauter

Et à chaque progrès comme de petites puces ils sont tout excités

Il faut les voir parler de l’émergence de l’IA

Car ces succès confortent leurs pensées et accroît leur foi

A quoi bon les raisonner ? Ils ont des moyens et ils iront au bout de leur folie

Nous espérons juste qu’ils n’en viendront pas à menacer sur terre la vie

Car les envies et la vie ne font pas souvent bon ménage

Pas besoin d’être devin pour des envies voir les ravages

Il suffit d’un peu d’expérience, d’imagination et de bon sens !

Et si on devait définir une saison dans laquelle nous nous trouvons

Je parlerai d’automne car les choses sont de plus en plus troublantes

Je suis comme Jamie Lannister dans « le trône de fer » à la fin de la 7^ème saison

J’ai écouté Geordie Rose nous parler de créatures effrayantes

Décrites par le troublé HP Lovecraft qui les appelait les grands anciens

Allez-y comprendre le rapport entre ces créatures et les ordinateurs quantiques

Et oui la situation est pour moi critique et crois-moi je suis tout sauf un fanatique

Un lunatique et autres noms que les bienpensants aiment donner aux gens curieux

Je crois en l'Esprit de vie et j’admets l’existence de l'Esprit de mort que j’appelle l’ennemi

Celui qui dirige des gens que je qualifie volontiers d'inhumain 

Je crois en des choses curieuses et je suis dubitatif quand certains restent dans le déni

Sans doute à cause de leur vécu ! Moi j’assemble les pièces d’un puzzle effarant

Effrayant si bien que je comprenne que beaucoup d’esprits sont à cette réalité fermée

Aussi je vois le monde aller dans un brouillard aussi troublant que celui de « The mist »

Les gens sont concentrés sur les délires de Trump, de Kim, moi je vois bien plus loin

Traités de conspirationnistes pourtant beaucoup de ce que nous avons annoncé c’est avéré vrai

Je sais ce dont je parle quand je dis que je doute de trouver ici-bas la paix

L’hiver arrive et je suis donc aussi troublé que Deanerys et Jon Snow

Je vois venir le monde de demain et à mes yeux il est tout sauf beau

Je vois l’humain comme Lucifer tomber de très haut

Je pense que c’est un passage obligé et que peut-être après nous trouverons de la lucidité

Car je ne suis pas comme certains à penser à la fin de toute vie

Ici-bas peu de choses me font envie car je ne suis pas le déni

L’hiver viendra, s’abattra sur nous et de mon point de vue peu y survivront

J’espère que certains de ceux-là auront retrouvé toute leur raison

Et quand viendra le printemps ils seront des gens guidés par l’envie de faire du bien

Donc mon être intérieur me dit souvent de me détendre et d’attendre

Et vers le Grand Esprit par mes pensées et mes actes tendre

Je ne crois pas que l’hiver aussi long soit-il sera éternel

Et que la nature redeviendra cette dame forte et tellement belle

Qu’avec ou sans nous la nature renaîtra de ses cendres

Car si dit-on après la pluie vient le beau temps

Mon âme me répète qu’après l’hiver vient le printemps

Le cyberpenseur